Église paroissiale
Saint-Pierre
Eglise paroissiale Saint-Pierre
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Hiers-Brouage ; rue de Québec
Québec (rue de)
En village
1er quart 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1608 ; 1707 ; 1746 ; 1757 ; 1860 ; 1912
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Eglise construite en 1608 et laissée à l'abandon dès 1700. En 1707, des travaux sont entrepris sur le clocher par l'entrepreneur Luc Pascaud et celui-ci nécessite de nouveau des travaux en 1746 (par l'ingénieur Guéniveau de la Frénaie et l'entrepreneur Pierre Guiton) et en 1757 (par l'entrepreneur Bégorrat de Brouage). Pendant la Révolution, l'église est désaffectée et les dalles funéraires situées à l'intérieur sont détruites. Elle est ensuite utilisée comme grange jusqu'en 1830. Réouverte au culte au milieu du 19e siècle, son plafond est refait en 1860, mais elle est de nouveau désaffectée en 1909. En 1910, une souscription est lancée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec qui rapporte 6000 F et permet d'entreprendre sa restauration. Le culte y est de nouveau célébré le 27 mai 1912. En 1982, la pose de la verrière de l'épopée de l'Île Sainte-Croix est la première d'une série commémorant les liens de Brouage avec le Canada. Suivent : la verrière de la fondation de Québec (1983) ; la verrière de Brouage (1991) ; une verrière commémorant l'Ontario au temps de la Nouvelle-France (1991) ; la verrière en hommage à François de Montmorency (1995) ; la verrière évoquant le Québec, son passé et son avenir (2001).
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; toit en pavillon
Eglise de plan rectangulaire à trois vaisseaux, couverte d'un toit à longs pans en tuiles creuses. Le clocher, à l'ouest au-dessus de l'entrée, est couvert par un toit en pavillon en ardoises. Les fenêtres latérales, quatre du côté nord et quatre du côté sud, sont au trois-quarts obstruées par des moellons de pierre. Le portail d'entrée est inscrit entre deux piles à chapiteaux corinthiens et surmonté d'un fronton triangulaire et d'armoiries. A l'intérieur, le sol est dallé et la nef couverte d'une charpente en bois apparente. Au niveau du choeur, deux petites portes mènent à la sacristie.
Sculpture
Armoiries
Au-dessus du portail principal trois blasons sont visibles : au centre sont représentées les armes de France et de Navarre, à gauche les armes de Timoléon d'Espinay Saint-Luc, gouverneur, et à droite les armes de Pierre de Comingues, son lieutenant.
Restauré
1931/01/12 : inscrit MH
À signaler
Propriété publique
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Coste Georges ; Carpentier Aline
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07