Écart
Écart
Centre-Val de Loire ; Cher (18) ; Jalognes
Sancerre
Pesselières
1823 F1, C2 ; 1996 F2, YC, YE
En écart
15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Siège d'une seigneurie dans la mouvance du comté de Sancerre, s'étendant sur les paroisses de Groises et de Jalognes. Les seigneurs de Pesselières étaient maréchaux du comté de Sancerre. Première mention en 1170 lors de la fondation d'une chapelle par la famille de Livron. Du 14e au 17e siècle, Pesselières appartient à la famille de La Porte. Au 18e siècle, le marquis de Puységur en est le seigneur. A la révolution, le château fut vendu comme bien national et acheté par Etienne Boin, président du tribunal de Sancerre. Le hameau s'est développé autour du château mais l'essor de Pesselières, dont la population a toujours été plus nombreuse que celle du chef lieu communal, était dû essentiellement à la notoriété de ses foires, au nombre de 4 jusqu'à la fin du 19e siècle, et de son huilerie de noix, une des rares du département à fonctionner encore. Pesselières ne comptait que 24 maisons en 1823 mais 57 en 1891, date à laquelle sa population atteint 222 habitants. Les maisons datent pratiquement toutes du dernier quart 19e siècle. Pesselières ne compte plus que 62 habitants en 1982.
Cet écart garde une structure éclatée en plusieurs groupements d'habitation. Par sa situation centrale, au creux d'un vallon, le château avec ses éléments défensifs, son parc, ses étangs (aujourd'hui asséchés) , est à l'origine de cette dispersion. En 1870, l'aménagement de la D52 a quelque peu modifié la structure du hameau en traversant le parc du château et en créant un alignement de maisons au sud.
Propriété privée,propriété de la commune
2000
© Conseil général du Cher, DADP, Service patrimoine ; © Région Centre - Inventaire général
2000
Chazelle Annie ; de Buhren Nathalie
Dossier individuel
Conseil départemental du Cher - Direction des Archives départementales et du patrimoine - Rue Jean-Marie Heurtault de Lamerville 18000 Bourges – 02.48.55.82.60