Moulin à blé ; minoterie
Moulin de la Chappe
Moulin à blé puis minoterie de la Chappe
Centre-Val de Loire ; Cher (18) ; Bourges ; impasse Moulin de la Chappe
Cher
Bourges Canton n°4
Couronne Centrale (quartier de la)
Moulin de la Chappe (impasse)
1989 HP 111, 112, 246, 247
En ville
L'Auron
Atelier de fabrication ; bief de dérivation ; bâtiment d'eau
Milieu 13e siècle ; 14e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle ; 2e quart 15e siècle
1447 ; 1776 ; 1928
Porte la date ; daté par source
Signature
Dardeau Philippe (commanditaire)
Le moulin de la Chappe situé sur l'Auron est attesté pour la première fois vers 1250. Il est mentionné par source (plan) au 14e siècle et vendu par le duc Jean de Berry à la cathédrale. Des travaux sont réalisés dans le bief de dérivation en 1447 puis sur les bâtiments du moulin en 1776 par Philippe Dardeau, tailleur de pierre (signature sur une pierre). Au 19e siècle, le moulin à blé appartient à la famille Deguéret (1848) et devient usine à moudre en 1857. Une machine à vapeur de 10 chevaux est ajoutée en 1880. Les premiers appareils à cylindre apparaissent en 1910. Le moulin est surélevé une première fois d'un niveau au début de la décennie 1920, puis d'un autre en 1928. Il est acheté par la famille Grosbois en 1936 à Delahaut. Electrifié en 1965, il est toujours en activité et dirigé par la famille Grosbois. La roue verticale hydraulique qui a cessé de tourner en 1870 est toujours en place (c'est la plus grande de toutes les roues de minoteries de Bourges).
Pierre ; pierre de taille ; maçonnerie ; enduit
Ardoise
3 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans
Énergie hydraulique ; énergie électrique ; roue hydraulique verticale
L'édifice est en maçonnerie et pierre de taille couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Plusieurs dates figurent sur l'édifice celle de 1447 qui est inscrite sur une pierre dans les vannes ainsi que la mention MDCCLXXVI Philippe Dardeau sur le bâtiment primitif (rez-de-chaussée, deux étages carrés) transformé en lieu de stockage. La roue hydraulique verticale est couverte par un toit en ardoise à longs pans. Elle mesure 8 mètres de diamètre et 3.20 mètres de large. Elle est désormais bloquée par un batardeau. Le bâtiment abritant le mécanisme et les machines a été transformé à plusieurs reprises (ajout de plusieurs étages) à partir de la décennie 1920 : un fronton en pierre de taille percé d'une demi-lune renseigne sur l'élévation d'origine du moulin. Un bandeau de pierre taille souligne le passage entre le rez-de-chaussée et le premier étage. La répartition des machines est la suivante : au rez-de-chaussée, ancien mécanisme de la roue hydraulique (petit pignon en fonte, grand pignon en bois) , courroie des machines. Au 1er étage : cinq machines des établissements Ph. Lafon (Tours) , quatre chambres à farine d'une contenance de 200 quintaux chacune, quatre broyeurs, six convertisseurs. Au 2e étage : appareil à cylindre (vers 1965). Le 3e étage, construit en 1928, abrite les activités de tamisage (plansichters). Au 4e et dernier étage : turbine, trappes des quatre chambres à blé (13 mètres de profondeur) , boisseaux pour stocker le blé. La maison du meunier adossée au moulin a été détruite au début de la décennie 1990.
Machine énergétique ; machine de production
Dernière minoterie de la ville en activité.
Propriété privée
2004
© Inventaire général
2005
Lorieux Clarisse
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06