Hôtel
Hôtel Maillard
Hôtel Maillard
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; 2 rue Traversière ; place Charles-de-Gaulle
Brive-la-Gaillarde centre
Brive-la-Gaillarde 1
Traversière (rue) 2 ; Charles-de-Gaulle (place)
1823 K 651 ; 1973 BK 112
En ville
Cour ; boutique
4e quart 15e siècle
3e quart 19e siècle
1851
Daté par source
Maillard famille (commanditaire) ; Latreille André (habitant célèbre)
Hôtel construit dans le quatrième quart du 15e siècle pour la famille Maillard, à l'emplacement de trois maisons acquises en 1477. Cette famille, d'où sont issus plusieurs consuls, posséda également les hôtels situés aux numéros 4 et 6 place Latreille (voir dossiers). Au 18e siècle, l'hôtel, dont les dépendances (aujourd'hui remplacées par des maisons individuelles) s'étendent sur l'arrière jusqu'à la rue des Bains (actuelle rue Maillard) , passe à la famille Malepeyre, négociants et banquiers. De 1835 à 1849, il sert de mairie provisoire durant les travaux de construction de l'hôtel de ville. En 1851 le sieur Lalande, propriétaire, fait remanier l'élévation du côté de la place : le niveau du comble est masqué par un mur de façade créant l'illusion d'un étage carré supplémentaire, couronné d'un fronton, les baies du deuxième étage, datant du 15e siècle, sont allongées et dotées de garde-corps en ferronnerie. Le linteau de la porte d'entrée et la voûte de l'escalier sont consolidés, à une date inconnue. En 2001, l'hôtel est entièrement restauré, un remarquable ensemble de cheminées, auparavant masquées, sont découvertes (voir dossier base Palissy). Une plaque commémorative à André Latreille (1762-1833) , considéré comme l'un des fondateurs de l'entomologie, qui vécut dans cet hôtel, est apposée sur sa façade.
Grès ; pierre de taille
Ardoise ; calcaire en couverture
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Voûte en berceau ; voûte d'ogives ; coupole ; en tas de charge
Élévation à travées
Toit à longs pans ; extrados de voûte
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Maçonnerie en grès local dit brasier pour toutes les façades, avec emploi du grès fin de Grammont pour le décor, les encadrements de baies et les chaînages d'angle. L'accès à la cour arrière se fait, dans la rue Traversière, par un portail surmonté d'un mâchicoulis couvert d'un toit d'ardoise et supporté par des consoles. L'accès aux appartements se fait, dans la même rue, par une tour située en demi-hors-oeuvre, abritant un escalier en vis en maçonnerie. Au niveau du deuxième étage, la cage d'escalier est couverte d'une voûte d'ogives retombant sur des culots sculptés. Elle est prolongée à partir de ce même étage par une petite vis secondaire menant à une chambre haute couverte d'une coupole et de dalles de calcaire posées en tas de charge. Le sous-sol est voûté en berceau plein cintre.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; maçonnerie
Plis en serviette, accolade
Le linteau de la porte d'accès à l'escalier est décoré d'une accolade. Les culots de la cage d'escalier sont décorés de moulurations et de motifs à plis de serviette, caractéristiques du 15e siècle.
Restauré
1965/04/14 : inscrit MH partiellement
Tour d'escalier et galerie sur mâchicoulis (cad. K 651p) : inscription par arrêté du 14 avril 1965.
IM19001270
À signaler
Escalier ; portail ; cheminée
Propriété privée
1994
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1994
Chavent Martine
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00