POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Maison Treilhard

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Appellation d'usage

Maison Treilhard

Titre courant

Maison Treilhard

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; 10 rue des Prêcheurs

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Brive-la-Gaillarde centre

Canton

Brive-la-Gaillarde 1

Adresse de l'édifice

Prêcheurs (rue des) 10

Références cadastrales

1823 K 125 ; 1973 BL 70

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 16e siècle 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

12e siècle ; 13e siècle ; 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Treilhard Dominique (?, propriétaire) ; Treilhard Jean-Baptiste (habitant célèbre)

Remploi

Remploi

Description historique

Maison reconstruite aux environs de 1600. Selon L. de Nussac, le consul Dominique Treilhard acheta en 1589 une maison médiévale en ruine, qui aurait pu appartenir aux frères dominicains, puis en 1593 une autre maison, appelée maison de Maussac, qu'il réunit en une seule, appelée depuis maison Treilhard. Maison natale de Jean-Baptiste Treilhard, avocat, député aux Etats Généraux de 1789 (une plaque commémorative est apposée sur la façade) ; propriété aux 19e et 20e siècles de la famille de Nussac. Il subsiste sur la façade côté rue des Prêcheurs la trace de deux campagnes de construction successives des 12e et 13e siècles. La tour d'escalier et la tourelle du petit escalier secondaire qui la flanque, ainsi que la cheminée du rez-de-chaussée, de style Renaissance (voir base Palissy) , datent des années 1600. La partie située en avancée, côté sud-ouest sur la place Jean-Marie-Dauzier (ancienne place Louis-de-Nussac) et la façade arrière sur la rue Basse ont été reconstruites au 19e siècle. La maison dans sa totalité a été incendiée en 1978 ou 1979, puis achetée par la ville et restaurée vers 1983-1984. Un étage a alors été ajouté sur le corps de bâtiment situé en angle sur la rue des Prêcheurs et la place Jean-Marie-Dauzier. L'édifice est occupé par des services municipaux.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille ; bois ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire ; voûte d'ogives

Typologie de couverture

Croupe ; toit conique

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Maison formée de plusieurs unités bâties distribuées par un escalier en vis placé en demi-hors-oeuvre. Construction en grès local dit brasier, avec emploi de grès fin dit grès de Grammont, principalement pour le décor, les chaînages d'angle et les encadrements de baies. Avant l'incendie, l'étage de comble était construit en pans de bois, il est aujourd'hui transformé en étage carré construit à faux pans de bois. La cage d'escalier est couverte au 2e étage par une voûte en berceau segmentaire tournant sur le noyau (appelée familièrement voûte en palmier) et par une toiture de forme conique. La cage de l'escalier secondaire en vis est couverte d'une voûte d'ogive à huit quartiers rayonnants et par un toit également conique. Lucarnes triplées en attique sur l'élévation arrière, rue Basse (ajout du 19e siècle). Cour arrière.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Tête : ange ; colonne ; feuillage ; armoiries ; torsade ; médaillon

Description de l'iconographie

Sur l'élévation côté rue des Prêcheurs : traces de trois grandes baies romanes dont ne subsistent plus que des piédroits décorés de boules, de fleurettes et de feuillages, avec quatre colonnettes, dont une seule a conservé son chapiteau à décor de feuille lisse ; baie ternée gothique dont les colonnes ont été refaites ; traces de cordon de niveau et de cordon d'imposte. Côté rue Basse : buste d'ange tenant une banderole, 16e siècle ?, en remploi. Sur l'élévation du côté de la place : porte d'entrée à décor mouluré d'époque Renaissance : décor à fasces dont les ressauts sont supportés par des ailerons en accolade et fronton cintré à médaillon. Le culot de la tourelle est mouluré ; à l'intérieur : clef de voûte à décor torsadé, portant un blason peint non identifiable, effacé par la restauration de 1983-1984.

Commentaires d'usage régional

Maison de notable à fonction résidentielle

État de conservation (normalisé)

Remanié ; restauré

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM19001255

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Escalier ; cheminée ; baie ; porte

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chavent Martine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00