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Plateforme ouverte du patrimoine

Couvent d'ursulines

Désignation

Dénomination de l'édifice

Couvent

Genre du destinataire

D'ursulines

Titre courant

Couvent d'ursulines

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; place Jean-Marie-Dauzier ; rue Martine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Brive-la-Gaillarde centre

Canton

Brive-la-Gaillarde 1

Adresse de l'édifice

Jean-Marie-Dauzier (place) ; Martine (rue)

Références cadastrales

1923 K 33, 34

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; cour

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Lestang Antoine de (donateur)

Description historique

Selon l'acte de fondation daté de 1607, la communauté des Ursulines a été installée à Brive, en même temps que les Doctrinaires, grâce à Antoine de Lestang, président au Parlement de Toulouse qui cède des terrains lui appartenant, sur lesquels elles font construire leur couvent, sans doute vers 1610. Selon le plan Massénat, levé au milieu du 18e siècle, le couvent occupe un vaste quadrilatère à cour centrale s'étendant d'est en ouest de la place de l'église Saint-Sernin (devenue ensuite place de la Halle, actuellement place Jean-Marie-Dauzier) à la place du Civoire (actuelle rue Toulzac) ; il est bordé au sud par la rue Sainte-Ursule (actuelle rue Martine) et au nord par des constructions privées. A la Révolution, en l'an 3 (1794 ou 1795) , la partie ouest du bâtiment est vendue par lots à quatre particuliers. Sur la portion la plus étendue, au nord-ouest, le sieur Latour-Crémoux construit dès 1805 une vaste maison avec ses dépendances ; sa façade principale est alors alignée sur le tracé prévu pour la future rue Toulzac. Dans les autres lots plus petits, vendus en indivis entre les sieurs Latour-Crémoux, Lalande, Crozat et Vicant, se trouvait la chapelle du couvent, à l'angle sud-ouest, qui servit de salle de réunion et de théâtre de 1791 à 1810 environ. Sur son emplacement et celui des lots qu'elle racheta aux autres acquéreurs, la veuve Latour-Crémoux construisit entre 1828 et 1830 trois autres immeubles à l'angle des actuelles rues Toulzac et Martine (voir dossier ensemble d'édifices derrière façade, voir aussi dossier rue Toulzac). Dans la partie restante du couvent, à l'ouest et au sud-ouest, pendant la Terreur, on installa la maison d'arrêt, puis la caserne de gendarmerie et de nouvelles prisons. L'aile ouest qui abritait les prisons fut réparée et agrandie en 1813-1815 par l'architecte Plon, elle abrita également de la fin du 19e siècle jusqu'à sa démolition une écurie d'étalons du haras de Pompadour. En 1936 l'ensemble des bâtiments restants, condamnés dès 1909 par les projets de construction d'une nouvelle halle et de prolongement de la future rue Marie-et-Pierre-Curie, fut détruit et en partie remplacé par un immeuble destiné à la caisse d'allocations familiales. Au lendemain de la Révolution, les Ursulines s'installèrent provisoirement dans une maison qui appartenait à la famille de la mère supérieure, Marie-Jeanne Sclafer de Jugeals, maison médiévale rue de la République, détruite à la fin du 19e siècle (cadastre 1973 BK 194). En 1808, sur autorisation de l'empereur Napoléon Ier, elles emménagèrent dans l'ancien couvent des Cordeliers (ou Franciscains) devenu bien national, mais qui n'avait pas été vendu (voir dossier Brive faubourg : couvent de franciscains).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Selon les documents conservés, le bâtiment principal sur cour était à deux étages, couvert de lourds toits d'ardoises. Le seul accès à la cour subsistant jusqu'au début du 20e siècle était un passage couvert formant porche sous le corps de bâtiment longeant la place à l'ouest. Un escalier monumental en maçonnerie à deux volées droites, avec un décor de pilastres à chaque palier, était logé dans le corps sud, longeant l'actuelle rue Martine. La porte d'entrée, surélevée, ouvrait sur la cour par un perron dont l'emplacement est signalé sur certains plans. Le décor des baies de la travée d'escalier et celui des lucarnes visibles sur des photos antérieures à la démolition semblent caractéristiques des années 1600 à Brive (lucarnes à devants en maçonnerie avec frontons et boules quillées). Un monumental conduit de cheminée sur l'élévation ouest devait dater de la même époque.

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chavent Martine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00