Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinechapelle Saint-Libéral
chapelle Saint-Libéral

Référence de la notice
IA19000125
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 avril 2003
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Chavent Martine
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
chapelle Saint-Libéral
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
chapelle
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Libéral
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; rue de Corrèze
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Brive-la-Gaillarde centre
Canton
Brive-la-Gaillarde 1
Adresse de l'édifice
Corrèze (rue de)
Références cadastrales
1923 K 515 ; 1973 BL 123
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Lalande famille (propriétaire, donateur)
Description historique
La chapelle est située dans la partie nord de la ville, à proximité d'un itinéraire ancien, aujourd'hui matérialisé par les rues de Corrèze et de la Jaubertie, le long duquel se constitua vraisemblablement dès le 12e ou 13e siècle un quartier appelé barrial de Saint-Libéral ou de la Jaubertie, où les moines cisterciens d'Obasine possédaient leur maison de ville, ainsi que d'autres maisons. Ce quartier fut ensuite englobé dans l'enceinte du 14e siècle. On ne sait rien de l'édifice d'origine, élevé vraisemblablement sur la sépulture de saint Libéral, saint local qui devint évêque d'Embrun au 10e siècle. La chapelle actuelle a été construite ou reconstruite au début du 15e siècle. A partir de 1577, elle sert de chapelle pour les Dominicains dont le couvent hors les murs avait été incendié. Selon un procès-verbal de visite des lieux où sont gravées les armes de la ville, dressé en 1765, trois clés de voûte, une au sanctuaire, une à la travée orientale de la nef et une dans la chapelle sud, portaient les armes de la ville, accompagnées de fleurs de lis, une autre portait les armes de la famille de Salès. Elles ont été bûchées, sans doute à la Révolution. A cette époque, la chapelle est déclarée appartenir toujours aux Dominicains. En 1774 l'enclos de son petit cimetière, côté nord, est acquis par le duc de Noailles pour être loti. Achetée comme bien national à la Révolution, en 1791, par la famille Lalande, qui y installe une fonderie de suif et une fabrique de bougies, elle est donnée au diocèse de Tulle par cette même famille, en 1876. A cette même date, elle est dotée d'un ensemble de verrières dues au maître-verrier Gesta, de Toulouse (voir dossier dans la base Palissy) et peut-être à la même époque, d'une tribune. Elle sert ensuite de chapelle pour les lycées Cabanis et d'Arsonval, puis est désaffectée et, après restauration, en 1976, devient salle municipale d'expositions temporaires.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Typologie de la couverture
croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Construction en grès fin de Grammont et en grès local dit brasier, toiture en ardoises. Une nef à trois travées précède un chevet à cinq pans éclairé par des baies à double lancette et remplages, trois chapelles latérales forment un faux transept. L'ensemble est voûté d'ogives retombant sur des consoles sans décor ou décorées de masques humains ; le voûtement de la chapelle sud a deux travées d'ogives, deux clés de voûte et des liernes. Le portail occidental est traité à la manière limousine : dans les ressauts des arcs brisés sont logés des tores correspondant dans les ébrasements à des colonnettes de même diamètre. Une frise-chapiteau sculptée de rinceaux en méplat complète son décor. Un clocher-mur, arasé à date inconnue, devait amortir l'élévation occidentale (les cloches avaient été descendues en 1791) , il est remplacé par un toit en croupe. Un escalier en vis en maçonnerie, permettant d'accéder à la tribune et au comble, est logé dans le contrefort de l'angle sud-ouest. Au mur sud, une ancienne porte d'accès, avec linteau en accolade, a été murée.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Indexation iconographique
IHS ; Agneau mystique ; masque ; rinceau ; feuille ; fleur de lys ; armoiries
Description de l'iconographie
Décor de rinceaux sur le portail. Décor des clés de voûte : agneau mystique à la travée occidentale de la nef, IHS (monogramme du Christ) avec une fleur de lis à la deuxième travée de la nef, écu écartelé dont les armes sont bûchées au sanctuaire, deux clés bûchées dans la chapelle sud, un quatrefeuilles dans la chapelle nord. A la première travée de la nef, les nervures retombent sur des masques humains. Selon le procès-verbal de 1765, les armes de la famille de Salès figuraient à l'une des deux clés de voûte de la chapelle sud et l'écu écartelé du sanctuaire portait en 1 et 3 une clé d'argent sur champ de gueule, en 2 et 4, les armes de la ville.
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1971/10/25 : inscrit MH
Précision sur la protection
Chapelle Saint-Libéral (ancienne) (cad. K 515p) : inscription par arrêté du 25 octobre 1971.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
portail
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA19000125
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 avril 2003
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Chavent Martine
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Contactez-nousEnvoyer un courriel