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Plateforme ouverte du patrimoine

Maisons canoniales

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Genre du destinataire

De chanoines

Titre courant

Maisons canoniales

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Beaune

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Beaune centre

Nom de l'édifice

Ensemble canonial

Références de l'édifice de conservation

IA21000131

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Description historique

L'apparition des maisons canoniales au sein d'une communauté régulière montre la fin de la stricte observance des règles de vie communautaire. En théorie, ces maisons devaient être situées dans l'emprise du cloître, au sens de clôture (qui, à Beaune, correspond à l'enceinte du castrum) mais bien des exemples montrent, comme ici, que la réalité était fort différente. Toutes les maisons canoniales beaunoises (une trentaine) subsistent, les plus anciennes ne semblant pas remonter au delà du 15e siècle (période ne correspondant pas forcément à l'abandon de la vie commune) , les premières mentions dans les textes ne datant que du 16e siècle. Dans le soucis de mieux les différencier les unes des autres, ces maisons furent désignées par une lettre de l'alphabet au début du 18e siècle (certaines sont encore lisibles). Et si les volumes généraux de bien des maisons signalent des constructions médiévales tardives, les façades, comme ailleurs à Beaune, témoignent de remaniements de toutes les époques (remplacement du pan de bois par de la pierre, nouvelles ouvertures, transformations des baies...). Quelques maisons semblent dater in-extenso des 17e et 18e siècle. Il n'y a pas de type dominant quant-à la distribution.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon (enduit) ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Inguenaud Virginie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55

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Maison 16 rue Maizière (AB 317). La façade principale actuelle de cette demeure du début du 16ème siècle remplace une façade en pan de bois, dont il ne reste plus qu'un corbeau. L'avancée du toit a cependant été conservée. Cette maison porte la lettre 'I' côté rue Emile Labet.
Maison 16 rue Maizière (AB 317). La façade principale actuelle de cette demeure du début du 16ème siècle remplace une façade en pan de bois, dont il ne reste plus qu'un corbeau. L'avancée du toit a cependant été conservée. Cette maison porte la lettre 'I' côté rue Emile Labet.
© Région Bourgogne - Inventaire général
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Maison 3 rue d'Enfer (AB 369), portant sur le linteau du petit portail la lettre 'S' et la date de la réfection '1729'. Les modifications apportées à l'ensemble de cette demeure du début du 16ème siècle en 1729, et jugées illicites par la municipalité, furent l'objet d'un procès en 1730 (A.C. Beaune, carton 93, cote 30 : six pièces d'une instance de la ville contre le chapitre au sujet de constructions à la maison du chanoine Berbis). Portion de mur subsistante en élévation, 7 rue d'Enfer, vers la rue Paradis.
Maison 3 rue d'Enfer (AB 369), portant sur le linteau du petit portail la lettre 'S' et la date de la réfection '1729'. Les modifications apportées à l'ensemble de cette demeure du début du 16ème siècle en 1729, et jugées illicites par la municipalité, furent l'objet d'un procès en 1730 (A.C. Beaune, carton 93, cote 30 : six pièces d'une instance de la ville contre le chapitre au sujet de constructions à la maison du chanoine Berbis). Portion de mur subsistante en élévation, 7 rue d'Enfer, vers la rue Paradis.
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Petit portail dans clôture de la maison 3 rue d'Enfer (AB 369), portant sur le linteau la lettre 'T' et la date de la réfection '1729'.
Petit portail dans clôture de la maison 3 rue d'Enfer (AB 369), portant sur le linteau la lettre 'T' et la date de la réfection '1729'.
© Région Bourgogne - Inventaire général
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Maison 1 impasse d'Enfer (le corps de gauche est daté 1740)
Maison 1 impasse d'Enfer (le corps de gauche est daté 1740)
© Région Bourgogne - Inventaire général
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Maison 1 impasse d'Enfer, détail de la date inscrite sur le corps de gauche
Maison 1 impasse d'Enfer, détail de la date inscrite sur le corps de gauche
© Région Bourgogne - Inventaire général
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Maison 1 impasse d'Enfer (le corps de gauche est daté 1740)
Maison 1 impasse d'Enfer (le corps de gauche est daté 1740)
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