Hôtel
Hôtel Pétral ; Hôtel de la Rochepot ; Hôtel de Meursault
Hôtel Pétral ou hôtel de la Rochepot ou hôtel de Meursault
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; 09 place Monge
Anciennement région de : Bourgogne
Beaune centre
Monge (place) 09
1968 AC 140
En ville
Boutique ; cour
4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle
1522
Porte la date
D'après une reconnaissance de rente, Jacques Petral, en 1490, se déclarait propriétaire de la maison dont beaucoup d'auteurs ont attribué à tort la construction à Jean Pétral en 1522, à cause de la date inscrite sur la galerie la première cour. La famille Pétral n'est pas inconnue à Beaune, mais on ignore en revanche quels furent les liens de parenté entre Jacques et Jean. Si on peut faire remonter la construction de cette maison au 3e quart ou 4e quart du 15e siècle, rien n'empêche effectivement qu'elle ait pu être remaniée dans les années 1520, avec notament l'amenagement de la galerie de la première cour et la refonte des façades. Passant entre diverses mains puis acquise par Pierre de Massol en 1592, la maison est alors décrite dans des termes tels que l'on peut se demander si elle ne tombait pas en ruine, ou si la construction n'avait jamais été achevée. En tout cas, l'ensemble sera relevé (ou achevé) au début du 17e siècle.
Moellon (enduit)
Tuile plate
2 étages carrés
Toit à longs pans
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
La place Monge (nom actuel) n'existe que depuis 1795, date de la démolition de l'ancien hôtel de ville. Sous l'ancien régime, l'hôte Pétral prenait donc le jour sur une rue, artère commerçante, qui, depuis la porte Saint-Nicolas, menait au marché du centre de la ville. Le rez-de-chaussée est toujours ouvert par deux arcades pour recevoir les boutiques (une seule aujourd'hui) , montrant bien là que l'hôtel combinait en un seul lieu la résidence et l'exploitation et prouvant que l'on avait à faire à une riche famille bourgeoise, et non pas aristocratique, qui n'aurait pu travailler sans déroger. Un couloir latéral donne accès à une cour au fond de la laquelle se trouve un second corps de logis, ces deux corps étant distribués par une galerie sur 3 niveaux et une tourelle d'escalier. L'intégralité de cette galerie, largement ouverte par des arcatures surbaissées et ornée de bustes en haut relief, est construite en pierre, chaque niveau étant voûté d'ogives. L'ensemble est daté de 1522, ce parti se retrouvant 20 ans plus tard à l'hôtel du 29 rue Maufoux. Une seconde cour, bordée de constructions dont les baies accusent le 17e siècle, et où figure églament une galerie, donne accès à la rue de l'enfant (ancienne rue Saint-Etienne). Le mur de façade côté place Monge est tellement allégé que le vide des baies occupe plus de place que le plein de la maçonnerie. Mais si cette formule apparaît novatrice dans son contexte, le vocabulaire employé, variations autour de l'arc en accolade, est lui redevable au moyen âge finissant. On retrouve un parti de façade identique et contemporain à à la maison voisine (11 place Monge) , avec emphase au 24 rue de Lorraine, et avec moins d'ambition au 32 place Monge.
Sculpture
Ornement : représentation humaine : en buste
Ces ornements ne concernent que la galerie de la 1ère cour.
1889 : classé MH
Hôtel de Meursault : classement par liste de 1889
À signaler
Galerie ouverte
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2000
Inguenaud Virginie
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55