Hôtel
Hôtel des Ducs
Musée
Hôtel des Ducs, actuellement musée du vin
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; 24 rue Paradis
Anciennement région de : Bourgogne
Beaune centre
Paradis (rue) 24
1968 AB 099
En ville
Cour ; cellier ; communs
2e moitié 13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
Le vaste édifice connu sous le nom d'hôtel des ducs occupe une grande partie de la moitié est de l'ancien castrum, en concurrence avec la collégiale Notre-Dame et les maisons canoniales sous l'ancien régime. L'existence d'une maison qui deviendra plus tard résidence des ducs de Bourgogne semble trouver sa source dans la réorganisation de l'administration du pays sous les Carolingiens. Alors que les ducs de Bourgogne n'étaient pas encore en possession de Dijon, Otton (956) fait de Beaune son lieu de résidence favori et devient le premier duc capétien de Bourgogne, Henri le grand lui succédant. Et c'est vraissemblablement avec eux que nait l'hôtel ducal même si aucun bâtiment de cette époque ne subsiste. C'est dans la seconde moitié du 13e siècle, par jeux d'achats successifs de terrains et de maisons, que les ducs vont donner à l'hôtel beaunois l'emprise et la forme qu'il conserve toujours, en dépit d'inévitables remaniements. La construction de la cuverie, qui abrite aujourd'hui les pressoirs du musée du vin, date de cette période. Les sources révèlent ensuite de nombreux travaux mais qui ne semblent plus pouvoir s'appliquer à des bâtiments encore debout, qui datent pour l'essentiel de la fin du 15e siècle ou du début du 16ème siècle, et qui n'avaient plus la faveur des ducs à ce moment là. Devenu propriété de la couronne après le rattachement de la Bourgogne à la France, surnommé alors "maison du roi", l'hôtel est finalement acensé en 1566 pour rester entre des mains privées (notament des familles Chevignard, Brunet et Segaud) , jusqu'à sa donation à la ville de Beaune en 1917.
Moellon (enduit) ; pierre de taille ; pan de bois
Tuile plate
1 étage carré
Toit à longs pans
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
Entièrement clos de murs, l'hôtel possède deux entrée : une vers la rue Paradis, au delà des limites de l'ancien castrum, l'autre vers la rue d'Enfer, vers l'intérieur. Les logis s'articulent en U autour d'une cour trapézoïdale. Ils portent les marques de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècle : formes des baies, ornementation des éléments en bois, système distributif (galerie de circulation, escalier en vis dans tourelle) , du 17e siècle (modification des percements de certaines élévations pour l'aménagement d'un escalier rampe sur rampe) , du 18e siècle (baies avec linteaux délardés).
Sculpture
Ornement à forme animale : engoulant ; ornement à forme végétale ; ornement : représentation humaine
Concerne les poutres soutenant l'encorbellement d'un des corps en pan de bois
1924/04/05 : classé MH
Façades et toitures de l'hôtel, totalité du bâtiment 16e siècle à droite de l'entrée de la rue Paradis : classement par arrêté du 5 avril 1924
IM21010716 ; IM21010723 ; IM21010726 ; IM21010727 ; IM21010709 ; IM21010711 ; IM21010714 ; IM21010718 ; IM21010719 ; IM21010724 ; IM21010720 ; IM21010710 ; IM21010715 ; IM21010722 ; IM21010712 ; IM21010725 ; IM21010721 ; IM21010713 ; IM21010717
À signaler
Propriété de la commune
1989
© Inventaire général
2000
François Bruno ; Inguenaud Virginie
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55