Rue

Dénomination de l'édifice

Rue

Appellation d'usage

Rue Bourgneuf ; rue de l'Isle ; rue de Lille ; Grande Rue ; rue de Lorraine

Titre courant

Rue

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; rue de Lorraine

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Beaune centre

Adresse de l'édifice

Lorraine (rue de)

Références cadastrales

Domaine public

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Maison ; hôtel ; magasin de commerce

Nom de l'édifice

Voirie

Références de l'édifice de conservation

IA21000128

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu du Moyen Age

Auteur de l'édifice

Description historique

La mise en place de l'ancienne rue St-Etienne ne s'explique que si la rue Carnot n'est pas en place, puisque son rôle est de faciliter le contournement de l'agglomération naissante. Or, la rue Carnot est une partie d'un chemin d'accès menant du nord de la ville, par la rue de Lorraine, vers un espace de marché localisé à l'arrivée de la rue d'Alsace vers la ville. (vers la place Carnot). Ce tracé a coupé en biais les chemins passant par la rue Gandelot et par la rue de l'hôtel de ville qui rejoignent dans l'extra-muros actuel la route de Chorey (ancienne route de Dijon) , d'où par la suite le lotissement d'espaces triangulaires. Ensuite, le nouveau tracé a induit de petits lotissements latéraux vers l'ouest et vers l'est. La disposition des parcelles de ces lotissements montre que l'axe rue Carnot /rue de Lorraine est rapidement devenue un axe majeur de communication dans la ville. La mise en place cet axe (rues Carnot et de Lorraine) correspond à la mise en place le long de son prolongement nord d'un important lotissement autour de la rue du faubourg Saint-Nicolas, dont l'église est citée pour la 1ère fois en 1174.

Commentaire descriptif de l'édifice

La principale rectification à l'époque moderne concerne la portion comprise entre la rue Sainte-Marguerite et la place Monge. Si dès 1777, certains propriétaires avaient consenti à rebâtir leurs façades en retrait (M. Bernard, la veuve De Mongeot) , d'autres (M. Quarré, M. Pétasse) avaient été plus réticents, la perte de surface liée au retrait obligé étant trop important. L'affaire ne sera résolue qu'en 1843 quand la ville, s'étant rendue acquéreur de la maison contrevenante, la fera démolir (une reconstruction dans l'alignement a suivi) pour finir, avec les autres demeures, d'aligner cette portion de rue.

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gauthiez Bernard ; Inguenaud Virginie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55