Couvent
De carmélites
Carmel
Locaux du SIVOM et de la Chambre de commerce et d'industrie
Ancien couvent des carmélites, actuellement occupé par le SIVOM et la Chambre de commerce et d'industrie
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; place Ziem ; rue du Tribunal
Anciennement région de : Bourgogne
Beaune centre
Beaune sud
Ziem (place) ; Tribunal (rue du)
1995 AC
En ville
13e siècle ; 16e siècle ; milieu 17e siècle
1er quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
Attribution par source
Le Carmel de Beaune s'installa en 1619 dans l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Étienne, fondé vers 1005. Le prieuré (dont des linteaux du 13e s. ont été remployés) étant en mauvais état, l'église du 16e s. fut d'abord réparée sommairement ; le 7 mai 1639 fut posée la 1ère pierre de la chapelle de l'Enfant Jésus. Le monastère fut entrepris en novembre 1640 et l'église en grande partie reconstruite de 1654 à 1657, date gravée sur la clé de l'arc du portail. Une chapelle dite de l'Ermitage de Bethléem fut édifiée en 1715 dans le jardin. Après la Révolution, l'ancien couvent connut différentes affectations qui entraînèrent des remaniements de la distribution intérieure d'après les devis de Quinard, Caristie l'aîné et Forest ; il abrita une salle d'asile pour enfants et une école de filles dans l'église, la gendarmerie et une prison dans les bâtiments du cloître. Entre 1819 et 1824, le sculpteur Bonnet transforma en Renommées les statues d'anges de la façade. Le percement de la rue du Tribunal entraîna la démolition de la partie du cloître contiguë à l'église et l'édification de nouvelles façades par P. Champonnois en 1823. Les bâtiments du cloître, occupés par la gendarmerie jusqu'en 1974, sont devenus en 1978 le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Beaune. L'ancienne église, restaurée en 1996, abrite une salle d'expositions au rez-de-chaussée et les bureaux du SIVOM à l'étage.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile plate
Ensemble concerté ; plan symétrique en U
1 vaisseau ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; appentis
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
De l'ancien couvent ne subsistent que l'église et le bâtiment en U du cloître que la rue du Tribunal a séparés. Le niveau inférieur de la façade de l'église, en bossages continus, présente un portail en plein-cintre surmonté d'une fenêtre encadrée de pilastres supportant un fronton cintré brisé orné d'un cuir découpé entre deux Renommées ; cette travée est encadrée de niches en cul-de-four. L'église a conservé sa structure d'origine, elle comprend une nef à un vaisseau de trois travées, ouvrant sur les chapelles latérales par des arcades en plein-cintre à clef saillante ; elle est prolongée par un choeur à une travée flanqué d'une chapelle gauche ; à droite, une arcade actuellement murée donnait sur le choeur des religieuses dont l'extrémité subsistante abrite l'escalier d'accès à l'étage, précédé par l'ancienne chapelle de l'Enfant Jésus transformée en vestibule. Le vaisseau a été divisé horizontalement pour installer des bureaux dans la partie supérieure où les voûtes d'ogives ont été conservées ; elles reposent sur les chapiteaux moulurés des pilastres que l'on retrouve entre les arcades du niveau inférieur. Les ogives des chapelles retombent sur des culots moulurés ornés d'écus lisses ou de feuilles, certains ont été bûchés. Les trois corps du bâtiment conventuel se composent d'une galerie de cloître ouvrant sur la cour par des arcades en plein-cintre, d'un étage carré desservi par un escalier tournant, en pierre, et d'un étage de comble éclairé, côté cour, par des lucarnes en charpente à croupe. Sur l'élévation postérieure du corps central, deux linteaux trilobés, vestiges de l'ancien prieuré Saint-Etienne, sont visibles à l'étage. Edifice couvert de toits à longs pans à croupes et d'un toit en appentis sur les chapelles
Sculpture
Ornement à forme architecturale ; ange ; cuir découpé ; pot à feu ; volute ; ornement à forme végétale ; écu
La façade de l'église est ornée de pilastres supportant un fronton brisé avec cuir découpé entre 2 anges et de niches à pot à feu en amortissement ou volutes latérales. Motif végétal et écu lisse sur les culots des voûtes.
1950/03/06 : inscrit MH partiellement
Façade de la chapelle : inscription par arrêté du 6 mars 1950
IM21008585
Propriété de la commune,propriété du département,propriété d'un organisme professionnel
2001
© Inventaire général
2001
Réveillon Elisabeth ; Fromaget Brigitte
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55