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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôpital cantonal puis gendarmerie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôpital

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Hôpital cantonal

Appellation d'usage

Hôpital cantonal

Destination actuelle de l'édifice

Gendarmerie

Titre courant

Hôpital cantonal puis gendarmerie

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Gevrey-Chambertin ; 80 avenue de la Gare

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne

Canton

Gevrey-Chambertin

Adresse de l'édifice

Gare (avenue de la) 80

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1898

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La construction de l'hôpital du canton de Gevrey-Chambertin fut confiée à l'architecte dijonnais Albert Leprince, architecte des Hospices de Dijon : les plans et devis sont datés du 25 février 1898. Les documents conservés aux Archives départementales de la Côte d'Or sous la cote 3 X 303 d 1 (plans, devis, délibérations) indiquent que la création de l'hospice fut autorisée en 1903. L'établissement comprenait un bâtiment central abritant, au rez-de-chaussée, le bureau de la directrice et celui du médecin, une salle à manger, la cuisine et deux salles de bain (cuisine et salles de bains occupant une extension en rez-de-chaussée, à l'arrière du bâtiment) ; l'étage, réservé aux religieuses, abritait la chambre de la Supérieure, un dortoir de trois lits, un oratoire, la lingerie et un débarras. Une galerie fermée reliait le bâtiment central à deux petits bâtiments latéraux, rigoureusement symétriques, et en rez-de-chaussée, destinés aux malades (à gauche le bâtiment des hommes, à droite celui des femmes) : chacun de ces deux bâtiments comprenait deux salles de quatre lits, l'une pour les blessés, l'autre pour les fiévreux. Deux petits bâtiments, à l'alignement des précédents et également en rez-de-chaussée, étaient implantés à l'arrière du terrain, l'un servant de "pavillon d'isolement" (à gauche) et l'autre étant destiné aux "femmes en couches" (à droite). Le "pavillon d'isolement" comprenait quatre chambres (dont une pour le service) , une salle de bains et une salle de désinfection. Le bâtiment des "femmes en couches" abritait trois chambres (dont une pour le service) , une salle de travail : à l'arrière, dans une petite extension, étaient regroupées les installations sanitaires. Une remise et une loge destinée au concierge flanquaient le portail d'entrée. L'établissement fonctionna peu de temps : il était désaffecté dès 1927 et fut définitivement fermé en 1939. Après la Seconde Guerre Mondiale, le bâtiment fut affecté à la gendarmerie nationale. Il a été entièrement détruit en 2002.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe ; demi-croupe ; lanterneau

Commentaire descriptif de l'édifice

Lanterneau sur le toit des pavillons destinés aux malades

État de conservation (normalisé)

Détruit après inventaire

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hugonnet-Berger Claudine

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55