Ville
Ville de Perros-Guirec
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Perros-Guirec
Côte de Granit Rose
Perros-Guirec
Néolithique ; 12e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
1931 ; 1932 ; 1936
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par source
Perros-Guirec est issue du démembrement de la paroisse de Pleumeur-Bodou au 12e siècle, et dépend de l' évêché de Dol, enclavé dans le diocèse de Tréguier. La commune est érigée en janvier 1790, et devient chef-lieu de canton. Seul un dolmen subsiste, sur l' Ile Bono. L' église paroissiale Saint-Jacques est construite à partir de la fin du 11e siècle. Une abbaye aujourd' hui disparue a existé à Goas-an-Abat. Les chapelles qui subsistent sont : Notre-Dame de Pitié à Kernivinen, Saint-Guirec à Ploumanac' h et Notre-Dame de la Clarté. L' oratoire de la plage Saint-Guirec date de la fin du 12e siècle. Seuls deux manoirs sont encore visibles : Crech-Guégan et Pont-Couennec. Un fort est construit sur l' Ile-aux-Moines à partir de 1740. Le moulin à mer de Milin Ru (vers 1833-34) barre la vallée des Petits-Traouiéros, et le moulin à vent du Crach (vers 1727, restauré) est situé sur les hauteurs de la Clarté. A la fin du 19e siècle, la population est disséminée dans les hameaux, autour des chapelles, de l' église paroissiale et du port. Ce sont en majorité des agriculteurs qui cultivent céréales, plantes fourragères et textiles, et pommes de terre. Les terres sont amendées avec du goémon dont la récolte constitue la seconde activité de la population. Dans le port, les pêcheurs de goémon cotoyent quelques pêcheurs traditionnels qui pratiquent la petite pêche côtière. Le commerce constitue une part importante de l' économie locale : le goémon, le sable coquillé, mais aussi céréales et pommes de terre sont exportés depuis le port. Les activités sont concentrées autour de la rade : auberges, poste, petits commerces attirent une grande partie de la population. Le bourg, est situé sur les hauteurs de la commune, plus au nord, et regroupe quelques habitations autour de l' église paroissiale. Entre le bourg et la mer, quelques fermes isolées à Kervilchecoq, au Pré, à Croas-ar-Skin, Crech-Morvan, Crech-Bizien, Trestrignel, ou Trestraou, donneront au 20e siècle leur nom aux quartiers en développement. A partir de la fin du 19e siècle, les maisons de villégiature sont construites le long du littoral nord de la commune, de la plage de Trestrignel à l' ouest à celle de Trestraou à l' est. Le passage de la route en corniche (1918) à l' arrière de cette zone entraine un basculement des centres d' activités du port vers le bourg : une nouvelle poste est construite à partir de 1931, une mairie à partir de 1932, les commerces et les hôtels se multiplient autour de cette dorsale. Un temple est construit à partir de 1936. Le port reste cependant un quartier actif grâce au passage des voies ferrée et routière vers Lannion, les activités y perdurent jusqu' à la Seconde guerre mondiale. A partir du début du 20e siècle, le granite rose de la Clarté est exploité pour les besoins locaux mais aussi pour l' exportation. Après 1945, la ville continue à se développer en bord de mer, occupant espaces vides ou grandes parcelles de propriétés loties, mais aussi à l' arrière de la route en corniche, vers le sud, pour l' habitat permanent. Les logements sociaux étudiés avant guerre par la municipalité voient le jour dans les années 1955-60, et le nombre de constructions s' accroit quand les industries technologiques s' implantent à Lannion . Un nouveau plan d' aménagement est étudié en 1962 et une ZPPAUP approuvée en 1998.
Propriété publique ; propriété privée
1999
(c) Inventaire général
2000
Justome Elisabeth
Dossier avec sous-dossier
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