Briqueterie ; tuilerie
Tuileries et Briqueteries de Saint-Ilan
"Ancienne société des Tuileries et Briqueteries de Saint-Ilan, dite actuellement "La Briqueterie, Mémoire vivante de la baie de Saint-Brieuc", 1, 3, 3 bis, 5, 5 bis, 7 rue de Bout de Ville (Langueux)"
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Langueux ; Bout de Ville (rue de) 1, 3, 3 bis, 5, 5 bis, 7
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Langueux
Boutdeville
Bout de Ville (rue de) 1, 3, 3 bis, 5, 5 bis, 7
1995106 AW 2, 3, 4, 5, 6, 9, 11, 12, 13, 92, 123, 124, 125, 126, 127
En écart
Voie ferrée ; logement ; four ; bureau ; canal ; réservoir ; hangar industriel ; maison ; logement d'ouvriers
2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
La société des Tuileries et Briqueteries de Saint-Ilan a vu le jour en 1864 sous l'impulsion d'Olivier du Clézieux, maire de Langueux de 1871 à 1904, et de François Rouxel de Villeferon, armateur à Plérin. L'usine, raccordée à la ligne de chemin de fer en 1922, était réputée pour sa fabrication de tuiles, briques, céramiques et pierres artificielles. Elle a notamment fourni au réseau ferroviaire départemental les briques destinées à la construction des gares et des ouvrages d'art d'Harel de la Noë. Restée en activité jusqu'en 1940, elle fut réouverte en 1946, définitivement fermée en 1947, puis radiée du registre de commerce de Saint-Brieuc en 1949. Une partie de l'usine fut détruite en 1952, ainsi que les deux grandes cheminées du four au cours des années 1970.Le site a été reconverti en espace de découverte des activités traditionnelles et industrielles de la baie de Saint-Brieuc. On y découvre les activités de saunaison, de maraîchage, de pêche à pied, l'histoire des briqueteries, l'histoire humaine et technique du chemin de fer des Côtes-du-Nord, ainsi que l'oeuvre de l'ingénieur Harel de la Noë.Les vestiges de l'ancienne usine datent du 4e quart 19e siècle (four industriel de type Hoffmann) et de la 1ère moitié du 20e siècle. Ils ont été restaurés à la fin du 20e siècle.
Granite ; brique ; pierre artificielle ; béton ; pierre de taille ; moellon ; parpaing de béton
Ardoise ; tuile mécanique
Toit à longs pans
Le plan-calque annexé en illustration permet une restitution fidèle du site en 1920. L'usine se compose alors d'habitations ouvrières, d'un magasin de chaux et ciments, d'une aire de dépôt des tuiles et briques, d'une aire de dépôt des argiles plastiques, d'une écurie, d'une menuiserie, d'un réfectoire, d'un bureau (maison du comptable), de magasins, d'une aire de séchage à l'air libre, de séchoirs, d'un dépôt couvert des argiles maigres, d'une chaufferie, d'un grand four et d'un petit four. Le site présente actuellement des vestiges de l'ancienne usine, appareillés principalement en moellons de brique rouge et de pierre artificielle : la maison du comptable, dont la façade postérieure est percée d'un guichet permettant la distribution des salaires ; le hangar de stockage du charbon ; des vestiges des fosses de trempage des terres et les voies ferrées empruntées par les wagonnets pour alimenter les fosses ; un réservoir d'eau permettant autrefois le stockage de l'eau douce utilisée pour l'alimentation de la machine à vapeur ; les vestiges d'un four industriel de type Hoffmann se présentant sous la forme d'une galerie conservée sur une longueur de 40 mètres environ et du socle de l'ancienne cheminée.
Four industriel de type Hoffmann [cf. Annexe 1]. Exemple unique dans l'aire d'étude (Unicum d'aire d'étude)
Vestiges
À étudier
Site industriel important dont l'ancien four constitue l'intérêt architectural majeur. Cette usine a considérablement marqué l'histoire architecturale, économique et sociale de la région briochine. Son étude s'avère souhaitable.
Propriété publique ; propriété privée
2003
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
2002
Pichouron Patrick
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35