Tannerie
Tannerie Lebreton, puis Delaunay, puis Lenouvel, puis Rouault, puis Société des cuirs et peaux de l'Ouest
Maison
Tannerie Lebreton, puis Delaunay, puis Lenouvel, puis Rouault, puis Société des cuirs et peaux de l'Ouest, actuellement maison (Lanvallay)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Lanvallay ; 13 rue de la Madeleine
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
Dinan Est
Madeleine (rue de la) 13
1844B1 175 à 180 ; 1983 AC 129
En village
Atelier de fabrication ; logement patronal ; pièce de séchage ; enclos
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1834 ; 1860
Daté par source ; daté par travaux historiques
La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l'établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d'amidon à condition qu'il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l'usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu'à la rivière. En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d'or. En 1862, la tannerie devient la propriété d'Eugène Lenouvel. En 1886, la faillite de l'entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l'Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d'hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits.
Granite ; schiste ; moellon
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis
. L'usine est enserrée dans un espace fermé par un mur de clôture. Le logement patonal, l'Hôtel du Lion d'or, en bordure de la rue de la Madeleine, compte un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans brisés en ardoises. Edifié en moellons de granite, il est ajouré par des baies à arcs surbaissés, encadrées de pierres de taille ; de même la séparation des deux premiers niveaux est soulignée par un cordon formé en granite. Construits dans les mêmes matériaux, les anciens ateliers, presqu'entièrement détruits, et le séchoir se situent en fond de parcelle. Ce dernier est dans un état de ruines assez avancé ; des claies subsistent cependant au second niveau.
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée
2002
(c) Région Bretagne
2002
Gasnier Marina
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35