Quai ; cale
Cale Hamonet
Quai et cale Hamonet, Dahouët (Pléneuf-Val-André)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Pléneuf-Val-André
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Pléneuf-Val-André
Dahouët
Domaine public maritime
En écart
1er quart 19e siècle
1820
Daté par source
La cale Hamonet a pris le nom du capitaine-armateur qui habitait en face de cet ouvrage et possédait le terrain et la pointe qui deviendra lorsque l'oratoire sera construit la Pointe de la Vierge. Tout au long du 19e siècle, on donna aux quais et cales le nom des personnalités maritimes importantes de Dahouët : cale Hourdin, quai Le Péchon.La cale Hamonet a été réalisée en 1820. La révolution avait ajourné tout travail d´amélioration au havre de Dahouët. C´est seulement en 1820 qu´on entreprit la construction de quais, dont 246 mètres sur la rive droite - avec la cale Hamonet, longue de 40 mètres en aval et la cale d´En-Haut en amont et au milieu une cale de radoub pour le nettoyage et la réparation des bateaux qu´on baptisa cale Hourdin - et 68 mètres sur la rive gauche (vieux quais du Mûrier ou Mourier). Mais ces ouvrages exécutés seulement à pierre sèche, sans fondations, eurent à subir régulièrement des avaries sérieuses. En 1852, la cale Hamonet dut être reconstruite en partie. Les quais qui lui étaient continus écroulés ainsi que la cale Hourdin très endommagée furent aussi restaurés avec les murs de soutènement des quais adjacents. On choisit de nouvelles techniques de maçonnerie : parement avec des moellons smillés de granite posés à mortier de chaux hydraulique plus mortier de remplissage.En 1856, la cale Hamonet a été entièrement dépavée et rendue dangereuse et impraticable pour les voitures à cheval qui viennent tirer du bas du havre, soit des pierres, soit des engrais de mer.Le projet de digue-jetée de 155 mètres menant de la Pointe des Eaux à la Petite Muette, approuvée en 1845 puis en 1853, fut redessinée dans la perspective de protéger l'entrée du port, mais il ne fut pas mis à exécution. Seul l'arasement des roches de la Grande Muette reçut un début d'exécution, pour supprimer les têtes de roche. Le commencement de désenvasage du port fut aussi entrepris à cette époque, au moment où la grande pêche à Islande et à Terre-Neuve prenait son essor.En 1859, la construction de nouveaux quais (43 mètres de long) est de nouveau envisagée, après l'affaissement des murs et des quais en 1855 et 1857. La cale Hourdin sera entièrement reconstruite. 4 bornes d'amarrage en pierre de granite distantes de 25 mètres seront mises en place.Les quais de la rive droite se terminent, en aval, à une cale de 40 mètres de longueur, nommée « cale Hamonet », qui donne accès à la grève, mais qui est d´une faible utilité pour la navigation, en raison du sable et des graviers qui tendent constamment à s´amonceler le long de cet ouvrage, Pelaud, 1878.En 1972, l'envasement du pied de la cale Hamonet provoque sa réfection complète et un mini-dragage qui amène les fonds à la cote 4,50 mètres au droit de la cale. Cependant, la cale Hamonet sera entièrement dépavée et revaigrée avec un parement un ciment.
Granite ; moellon
Cale longue de 40 mètres à l'origine, avec une pente de 10%. Elle fut rallongée dans les années 1970 et recouverte de béton sur les parements des murs et sur le couronnement.
Remanié
Cette cale, qui représente l'ouvrage le plus ancien du port de Dahouët, avec le quai contigu a été entièrement remaniée et restaurée dans les années 1970, en dépavant l'ensemble du parement. Ce qui constraste avec le caractère plus traditionnel du revêtement des quais en amont du port.
Propriété publique
2003
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
2003
Prigent Guy
Sous-dossier
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