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Plateforme ouverte du patrimoine

Carrière de grès rose de la Société des Carrières de l'ouest, actuellement village de vacances, la Fosse Eyrand (Erquy)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Carrière

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Carrière de grès rose

Appellation d'usage

Carrière de grès rose de la Société des Carrières de l'ouest

Destination actuelle de l'édifice

Station de villégiature

Titre courant

Carrière de grès rose de la Société des Carrières de l'ouest, actuellement village de vacances, la Fosse Eyrand (Erquy)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Erquy

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Arrondissement de Saint-Brieuc

Canton

Pléneuf-Val-André

Lieu-dit

Fosse Eyrand (la)

Références cadastrales

2004AB 24, 25, 211, 212 ; 2004A1 1707, 1710

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Logement d'ouvriers

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1901 ; 1904 ; 1915

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Description historique

L'exploitation des carrières de la Fosse Eyrand, également appelées carrières Saint-Michel en raison de leur emplacement face à l'îlot du même nom, est mentionnée dans un procès verbal daté du 20 décembre 1902. Elles sont exploitées par la Société des Carrières de l'ouest et sont situées le long des falaises qui bordent la mer sur une distance de 5 à 600 m où sont disséminés plusieurs chantiers. Les logements destinés à accueillir la main d'oeuvre étrangère portugaise et italienne, sont édifiés en 1901, 1902, 1904 et 1915. En 1904, le front de taille coupé à 45° atteint 25 m de verticale ; l'inclinaison des bancs de grès est de 70° vers le nord et des gradins sont utilisés en descendant. Cette direction de l'inclinaison des bancs de grès rend l'extraction difficile car elle oblige à haler les blocs sur la pente pour les remonter du fond de la carrière. L'extraction se fait essentiellement à la main et au moyen de coups de mine (poudre noire en grain et en cartouches comprimées, et poudre Favier). La Société a fait édifier une poudrière à Saint-Michel ; il s'agit d'une construction en maçonnerie couverte de terre et entourée par un talus élevé à hauteur du toit. Une voie ferrée système Decauville de 0, 50 m de largeur et d'environ 1000 m de développement relie tous les chantiers au port d'Erquy où un môle permet le chargement sur voiliers. A cette époque, la traction est animale ; un plan incliné à 45° est utilisé pour la desserte des produits. Le grès rose quartzique d'Erquy sert à la fourniture des pavés destinés aux travaux publics des grandes villes telles que Bordeaux (33) et Paris (75), mais aussi à l'ouest et au nord de la France : Le Havre (76), Rouen (76), Dunkerque (59) et Boulogne (62). La date de cessation d'activité de la Socitété des Carrières de l'ouest est inconnue. Désaffectés au début de la Seconde Guerre mondiale, puis saccagés à la fin de cette période, les logements sont rachetés par une colonie de vacances de Laval ; actuellement, le village Roz Armor accueille d'avril à octobre.. En 1904, la carrière emploie vingt ouvriers dont cinq enfants. Vers 1919, la Société les Carrières de l'Ouest emploie entre cent cinquante et cent soixante ouvriers sur le site d'Erquy ; ces derniers se divisent en deux catégories : les uns extraient et débitent la pierre, tandis que les autres la dégrossissent et finissent le pavé.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; métal ; enduit partiel ; essentage de tôle ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise ; métal en couverture ; tôle nervurée

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

. Ancré dans une crique ouverte sur la mer, le site de la Fosse Eyrand ne compte plus que deux principaux alignements de logements d'ouvriers édifiés en moellons de grès, à un étage carré couvert d'une toiture à longs pans en ardoises. Certaines façades sont partiellement recouvertes d'enduit. Quelques bâtiments annexes en métal ont été édifiés à l'occasion de la réhabilitation du site en centre de vacances. Les fronts de taille de cette carrière littorale sont encore tout à fait perceptibles.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gasnier Marina

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

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Vue aérienne du site de la Fosse Eyrand.
Vue aérienne du site de la Fosse Eyrand.
(c) Inventaire général, ADAGP
Voir la notice image
Vue aérienne du site de la Fosse Eyrand.
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(c) Inventaire général, ADAGP
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