Manoir
Dit manoir de la Roche
Manoir de la Roche (Lancieux)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Lancieux
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Ploubalay
Roche (la)
1827 B1 420 ; 2004 AL 87
Isolé
Pont
17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle
Vendu comme bien national en 1795, le manoir de la Roche ou de la Roche-Glé, où nacquit Louis Péan de Ponfilly en 1751, est un manoir datant du 17ème siècle (logis primitif), de la 2ème moitié du 18ème siècle (logis principal) et du 19ème siècle (parties agricoles).
Granite ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille
Ardoise
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; pignon découvert ; noue
Le manoir de la Roche en Lancieux occupe une position isolée au sud du territoire communal. Il est situé sur une éminence dominant la baie de Lancieux, ainsi que le vallon du ruisseau Monvoisin qui sépare les communes de Lancieux et Ploubalay. En provenance de Ploubalay, avant que le réseau viaire ne soit modifié, le manoir était accessible depuis une chaussée, aujourd'hui déclassée, comprenant un pont (cf. notice pont de la Roche).Délimité par un haut mur de clôture, le site manorial comprend, de part et d'autre d'une cour, des parties agricoles au nord, un logis principal de plan en T renversé greffé sur un logis primitif restauré au sud. Le site présente également, au sud de la partie habitation, un fournil isolé de plan rectangulaire (parcelle 84).Le logis primitif, situé à l'arrière du logis principal, est un logis de plan binaire à un étage carré aspecté au sud et divisé par un mur de refend axial montant de fond et portant souche de cheminée. Il est coiffé d'une croupe à gauche.Le logis principal, caractérisé par un volume important, est aspecté à l'est. Construit sur un plan en T renversé, il est conçu selon une structure tripartite (trois pièces au rez-de-chaussée). Il est composé d'un bâtiment de plan rectangulaire couvert d'un toit à longs pans et pignons découverts à rampants à crossettes et d'une aile en retour d'équerre vers l'arrière dont le pignon, également pourvu de rampants à crossettes, porte une haute souche de cheminée. Le rez-de-chaussée enferme très probablement les cuisines. La façade antérieure du bâtiment principal est rythmée par quatre travées de baies, à savoir une travée isolée à gauche et trois travées solidaires à droite, dont celle du centre qui accueille l'entrée surmontée d'un balcon en fer forgé. Les fenêtres, essentiellement situées à l'est et au sud, sont de grandes fenêtres rectangulaires verticales couvertes d'un linteau à intrados cintré. Des trous à boulins sont visibles sur chaque mur-pignon. Une dépendance en appentis est greffée sur toute la longueur du mur postérieur du logis primitif et sur l'aile en retour d'équerre. La partie agricole principale est édifiée sur un plan en L. Elle est très développée, divisée par plusieurs murs de refend portant souche de cheminée et présente un haut surcroît.
Logis de plan binaire. Logis à trois pièces au rez-de-chaussée. Plan en T renversé
Bon état ; restauré ; remanié
À signaler
Propriété privée
2008
(c) Région Bretagne ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
2008
Pichouron Patrick
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35