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Plateforme ouverte du patrimoine

La digue de Rochegoude (Lancieux)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Digue

Appellation d'usage

Dit 'Rochegood'

Titre courant

La digue de Rochegoude (Lancieux)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Lancieux

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communes littorales des Côtes-d'Armor

Canton

Ploubalay

Lieu-dit

Rochegoude

Références cadastrales

Domaine Public Maritime

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1774

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Description historique

Selon le mémoire du chevalier de Mazin, daté de 1756, la rivière vient de près d'une lieue des terres et est formée de sources et égouts, laquelle rivière porte bateau aidée de la marée montante. Cette rivière est actuellement appelée le Frémur, après s'être appelée rivière de Pontbriand et aussi rivière de Lancieux. Cependant, depuis la construction de la digue, la rivière en amont n'est plus navigable. Après le Moulin-aux-Filles, jusqu'à et par-delà la vieille digue de la Gaultraie se trouvaient les 'grèves' ou 'pastures' sur lesquelles la mer s'étendait à toutes les grandes marées. L'ensemble contenait environ 15 ha dans les paroisses de Pleurtuit, Ploubalay, Saint-Briac et Lancieux. Ces marais, s'étendant de Rochegoude jusqu'au Pontbriand en Pleurtuit, furent demandés et obtenus en afféagement en 1772 par F.J. Recoursé contre une rente féodale. La construction de la digue de Rochegoude devait mettre fin progressivement à l'activité salicole de tout ce secteur à partir de cette date, où on dénombrait encore cinq salines en activité. La première digue qui avait pour objet l'assèchement des marais fut édifiée en 1774 sous la direction de l'architecte François du Bois-Gentry. Détruite, elle fut reconstruite au début du 19ème siècle par Le Dos, au décès de F.J. recoursé. Elle subit à nouveau des dommages au cours des innondations des 16 et 17 septembre 1929. Pendant la seconde guerre mondiale, elle fut réparée et utilisée comme ouvrage de défense par l'armée allemande pour établir un plan d'eau empêchant d'éventuels parachutages. Avant la construction de la digue, des salines existaient dans ces marais, tant du côté de St-Briac que de Lancieux. En 1874, le marais, d'une surface d'1 ha, situé au-dessous du moulin de la Ridelais, à l'embouchure du ruisseau des Vaux et donnant sur le Frémur, fut concédé à Paul Samson, malgré un conflit d'usage l'opposant aux pratiques traditionnelles de pacage sur l'herbus et de coupe du jonc marin. Les gisements de marne de la baie de Lancieux, des marais de Rochegoude et des marais du Drouët ont cessé d'être exploités dans la 1ère moitié du 20ème siècle.La digue du moulin à eau de Rochegoude fut longtemps le seul moyen de passer l'estuaire du Frémur pour se rendre à St-Briac à marée haute.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; terre

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

État de conservation (normalisé)

Bon état ; restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Prigent Guy

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Vue générale
Vue générale
(c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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