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Plateforme ouverte du patrimoine

Phare de Coatmer aval (Lézardrieux)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Phare

Titre courant

Phare de Coatmer aval (Lézardrieux)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Lézardrieux

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communes littorales des Côtes-d'Armor

Canton

Lézardrieux

Références cadastrales

1986 B 498

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1869 ; 1947

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Description historique

Le feu antérieur (aval), établissement de signalisation maritime, est situé à l'extrémité de la presqu'île de Coatmer, rive gauche du Trieux. Il a été construit par l'entreprise Le Mercier entre 1867 et 1869. Le 1er janvier 1870 : allumage du feu fixe rouge sur la façade de la maison du gardien. Le service des deux feux de Coatmer amont et de Coatmer aval était confié à un seul gardien, habitant la maison-phare de Coatmer aval. Le fanal, détruit en 1944, a été reconstruit sur le même emplacement que l'ancien édifice. Le fanal qui fonctionnait au propane, fut électrifié en 1959.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; moellon ; pierre de taille

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

Le fanal de Coatmer aval a été construit sur l'extrême pointe boisée de Coatmer, dans un site très pittoresque dominant l'estuaire du Trieux et l'anse de Moulin Mer. Le fanal primitif consistait en une maison d'habitation portant un feu en saillie sur sa façade principale. Cette maison-phare à deux niveaux abritait le gardien et sa famille. Il s'agissait d'un bâtiment de plan rectangulaire de 8 mètres de longueur sur 7 mètres de largeur, comprenant un rez-de-chaussée (cuisine, bureau, magasin) et un étage mansardé, sous combles (chambre à feu, chambre à coucher et cabinet de toilette). Au milieu de la façade principale, un fronton s'élevait jusqu'au faîtage de l'édifice. Ce fronton reposait sur une partie rectangulaire dans laquelle était pratiquée une ouverture qui recevait l'appareil d'éclairage. Le feu était placé à l'extérieur de l'édifice. On améliora la visibilité du feu en avançant l'optique sur la façade au moyen d'une tablette construite en saillie et en avant de l'ouverture. Les murs des longs pans avaient une hauteur de 3, 84 mètres au-dessus du socle et étaient surmontés d'une corniche de 0, 30 mètre de hauteur. Cette corniche formait retour le long des pignons. Au milieu de la façade principale, la maçonnerie s'élevait au-dessus de la corniche sur une largeur de 3 mètres jusqu'a une hauteur de 1, 85 mètre à partir de laquelle elle formait un fronton s'élevant jusqu'au faîtage de la toiture. Ce fronton portait une corniche dont les rampants se retournaient horizontalement sur les pilastres. La façade principale possédait quatre ouvertures et la façade postérieure, trois ouvertures. En 1888, on construisit une annexe placée en appentis contre le pignon Nord, servant de cellier et de buanderie. L'édifice fut réalisé en maçonnerie de moellons sauf pour les chaînes d'angle, les corniches, les pilastres et tous les encadrements des ouvertures et les marches de l'escalier, construits en pierres de taille (granite). Le toit à double pente était en zinc. Le bâtiment a été entièrement détruit en 1944 par les troupes allemandes.Le nouvel ouvrage différait complètement de l'ancien du fait de la suppression du gardiennage et de l'électrification du phare. Une simple tour plus élevée suffisait pour recevoir l'appareil d'éclairage placé à l'extérieur sur un encorbellement du côté de la façade Est.Le fanal actuel consiste en une tour rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes en moellons ordinaires, pignon tourné vers l'alignement en maçonnerie lisse, chaînes d'angles, encadrements des ouvertures, rampants, consoles, tablette et marches d'escalier en pierres de taille (granite). Hauteur de la tour au-dessus du niveau du sol : 11, 20 mètres et 19 mètres au-dessus des plus hautes mers. Inscriptions de couleur marron sur le pignon blanchi : 'Coatmer aval'. La tour comprend un escalier en bois. On accède à l'édifice par une porte cintrée dans le pignon amer. Au-dessus de la porte d'entrée, une fenêtre rectangulaire munie d'une tablette en saillie, soutenue par trois consoles a été percée, pour supporter l'appareil d'éclairage. Sur la façade opposée se trouvent deux fenêtres rectangulaires destinées à éclairer l'intérieur de l'édifice et plus particulièrement l'escalier. L'édifice ne possède pas d'autres ouvertures. Le feu est alimenté aujourd'hui sur le réseau EDF.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

État de conservation (normalisé)

Bon état

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Le fanal de Coatmer aval mérite d'être signalé pour son architecture spécifique et de qualité.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Prigent Guy

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Vue générale
Vue générale
(c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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