Chapelle
Notre-Dame
Dite Notre-Dame de Keranroux
Chapelle Notre-Dame de Keranroux (île de Bréhat)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Bréhat (île de)
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Paimpol
Keranroux
2004 A 680
En écart
3e quart 19e siècle
1860
Daté par travaux historiques
Chapelle édifiée en 1860 (datation par travaux historiques).L'ancien sanctuaire de Keranroux a constitué pendant des siècles une chapellenie distincte de celle de Bréhat-Bourg, mais sans avoir le rang de paroisse. Le recteur-prieur de Bréhat était souvent chapelain de Notre-Dame-de-Keranroux. La vieille chapelle, dédiée aux marins, était située derrière le calvaire (1752). Lorsque à la Révolution, l'édifice fut mis en vente, la statue de Notre-Dame-de-Pitié fut mise à l'abri par les paroissiens dans une excavation, sur le versant Nord du grand rocher, abrupt, situé dans l'anse de la Corderie. Selon la tradition orale, la 'Vierge' ne s'y plut pas et revint toute seule à la chapelle'. L'herbe ne repousserait plus là où le socle de la statue reposait, dans le creux du rocher, appelé sur le cadastre 'Roc'h Velen' ou 'Roc'h Veleien' (le 'Rocher des prêtres'). La chapelle, édifiée en 1860, fut construite par des ouvriers de l'île et des marins pêcheurs, qui possédaient des embarcations pour transporter les pierres extraites de la grève de la Corderie. Selon la tradition oarle, rapportée par l'abbé Louis Menguy, une femme Nasta Le Meur, épouse du gardien de phare des Roches-Douvres, aurait paricipé à ces corvées. Un clocher fut édifié en 1871, dont la cloche provenait de la fonderie de Villedieu, en Normandie. Les armoiries de Mgr. David, évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier, entre 1862 et 1882, sont incrustés, dans le pignon, juste sous la cloche. La chapelle abrite de nombreux témoignages des sauvetages réalisés par la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN), créé en 1865, dont une maquette ex-voto, offert à la chapelle, vers 1900 par Auguste Corret, marin de commerce. Les marins de Bréhat et des communes littorales voisines venaient régulièrement en pélerinage à la chapelle, en chantant le cantique 'Ave Mais Stella', pour leur protection. Les vitraux du choeur ont été réalisés en 1964 à Quinin par l'artisan Hubert de sainte-Marie.
Granite ; enduit ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale
Chapelle de style néogothique, à vaisseau unique et chevet à trois pans, construite en moellons de granite. L'encadrement des baies, les chaînes d'angles, les contreforts latéraux, les rampants à crossettes et le clocher sont édifiés en pierre de taille. Le couvrement de l'espace intérieur est formé par une voûte sur croisée d'ogives.
Style néogothique
Bon état
Propriété de la commune
2007
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
2007
Pichouron Patrick ; Prigent Guy
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35