Manoir
Manoir puis maison de retenue, la Roulais (Brusvily)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Brusvily
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
Roulais (La)
Isolé
Cour ; dépendance ; fournil ; pavillon de jardin ; ferme
1ère moitié 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
17e siècle
1745 ; 1806 ; 1809 ; 1813 ; 1817
Porte la date ; porte la date ; porte la date ; porte la date ; porte la date
Les dates et les blasons sculptés sur les différentes façades nous indiquent les principales campagnes de reconstructions et les familles des commanditaires. La date la plus ancienne, 1745, portée sur le linteau de la fenêtre du rez-de-chaussée du logis est accompagnée des armoiries des Martin qui sont : d’azur semé de billettes d’argent au franc quartier de gueules chargé de trois rustres d’or. Cette famille est mentionnée en 1480 dans la liste des teneurs de fief de la paroisse de Brusvily. Une deuxième date 1806 apparait sur le linteau de la porte donnantsur le jardin. Elle encadre les armoiries des familles du Rocher et du Quengo qui sont : d’azur à la bande d’argent, accostée de molettes de même (du Rocher) et d’or au lion de sable, armé lampassé et couronné de gueule (du Quengo). Il est probable comme pour le manoir du Quengo que le domaine fut racheté après la Révolution par Louis du Rocher qui le cèdera à François Larère, notaire à Dinan, consigné dans le registre des états de section et d’imposition pour l’année 1843.Les dépendances portent également des dates, 1809, 1813, 1817 ndiquant des transformations et augmentations effectuées à cette période. La métairie située au nord du 17e siècle a été également agrandie de part et d’autre d’un fonds ancien.
Granite ; moellon
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans pignon découvert
Escalier dans-oeuvre
Le domaine de la Roulais situé au nord est du bourg a conservé une partie de son environnement dessiné sur le cadastre de 1843. Le logis orienté à l’ouest donne sur une vaste cour, à l’origine fermée par un portail dont il reste un pilier sur lequel est venu s’accoler des soues à cochons. Une aile de dépendances au nord divise l’espace réservé au maitre de celui de son métayer qui possède son propre accès. De vastes jardins entourent la propriété, certains sont réservés comme ceux annotés « la frêche de la retenue ». Celui situé a proximité du logis devait être particulièrement soigné, un cabinet de plaisance, ou pavillon de jardin est représenté sur le cadastre de 1843. Un jardin est également dessiné à l’arrière de la métairie et des parcelles en culture sont mentionnées telles que le courtil à chanvre (141), le jardin du courtil à chanvre (140), le semis (139).La façade du logis présente deux types d’ouvertures avec des linteaux droits et des linteaux en arc segmentaires qui dénotent deux campagnes différentes de construction. Il en est de même des souches de cheminée, celle de droite à épaulement reprend le modèle des maisons bourgeoises de l’époque. La façade arrière du logis le plus ancien possède un bloc de latrines.Parmi les détails de mise en œuvre, il convient de signaler un bandeau peint à a chaux soulignant la partie haute de la façade.
2012
(c) Région Bretagne
2013
Orain Véronique
Dossier individuel
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