Église paroissiale
Communal
Église paroissiale Saint-Sauveur (Plancoët)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Plancoët ; Saint-Sauveur (rue)
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
Saint-Sauveur (rue)
En ville
4e quart 20e siècle
1885 ; 1893
Daté par source ; daté par source
Une première église gothique L’ancienne église Saint-Sauveur, à l’emplacement de l’actuelle mairie, en partie reconstruite au XVIe siècle remplaçait un édifice antérieur. Elle était implantée au point le plus haut de la ville et au croisement de trois routes venant de Bourseul au sud, de Lamballe à l'ouest et de Corseul/Dinan à l'est. Sa nef unique avait été agrandie par des bas-côtés à une époque indéterminée. Le chœur à chevet plat était éclairé par une maîtresse-vitre en arc brisé. Des décors de choux étaient sculptés sur les rampants du pignon du chevet à l'est.Une nouvelle église à la mesure de la ville L'église est construite dans un quartier crééex-nihilo, sur des terres annexées à Plancoët en 1841. Elle ne suit pasl'orientation classique est-ouest puisque le chœur est situé au nord etl'entrée principale au sud. Elle est entièrement composée de granite en pierre de taille de deux couleurs : bleu et beige. Le granite beige vient de Languédias tandis que le granite bleu a été transporté par bateau des îles Chausey. La voûte est soutenue par de puissants piliers monolithes en granite bleu. Les arcades, chapiteaux et nervures des voutes sont en calcaire de Caen. Les vitraux sont réalisés par le maitre parisien Georges Claudius Lavergne (Lyon 1815-Paris 1887) qui réalise également des vitraux pour la cathédrale de Quimper et l'église de Combourg. Tous les vitraux de l'église portent le nom de leurs donateurs. Ainsi ce sont le marchand négociant M. Charles Salmon et le trésorier de la fabrique Pierre Salmon qui offrent les vitraux du bras du transept ouest et les vitraux du bras est sont offerts par Emma Ferron de la Sigonnière.Une église de style éclectique L'architecte adopte un style néo-roman avec un plan en croix latine et des absidioles au nord des deux bras de transept et autour du chœur. Les baies en plein cintre, du clocher et de l’ensemble de l’église, les frises d’arcatures ou bandes lombardes qui surlignent les différents étages et les rampants des pignons des bras de transept sont parfaitement caractéristiques du style roman. En revanche les contreforts surmontés de pinacles et les fausses gargouilles renvoient au. De plus, la nef est couverte de voûtes ogivales quadriparties en 5 travées (vérifier). Des rosaces éclairent les deux bras de transept.
Granite ; pierre de taille
Ardoise
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans croupe polygonale ; toit à longs pans pignon découvert ; flèche en maçonnerie flèche conique
L'église est construite dans un quartier créé ex-nihilo, sur des terres annexées à Plancoët en 1841. Elle ne suit pas l'orientation classique est-ouest puisque le chœur est situé au nord et l'entrée principale au sud. Le plan est en croix latine à 3 vaisseaux. Le chœur est entouré d'un déambulatoire. Le transept est formé d'un appendice formant chapelle à usage de sacristie à l'est. De style hybride, qui rend compte de l'éclectisme du 19e siècle, le clocher est orné d'arcatures moulurées à décor de billettes de style roman. À l'intérieur, les vaisseaux à fausses voûtes d'ogive retombant sur des consoles sculptées dont les modèles s'inspirent des églises bourguignonnes du 13e siècle, ainsi que les chapiteaux au-dessus de piliers monolithes imposants. Les chapiteaux sont tous sculptés de motifs différents : animaux, figures allégoriques. Les autels des bras sont et ouest du transept sont en stucs et en marbre, ainsi que le maître-autel. Les rosaces du transept figurent les 12 apôtres à l'ouest et les saints modernes à l'est. Sous les rosaces, les vitraux se décomposent en deux tableaux avec la Cène et la Transsubstantiation à l'ouest et Notre-Dame de Lourdes et l'Immaculée Conception à l'est.
Sculpture ; vitrail
Animal fantastique ; figure allégorique chrétienne
Gargouille en granite sculptée, vitrail du 19e siècle (don de grandes familles bourgeoises plancoëtines : Samson, Jehan, ...), Les 4 vivants, ou le tétramorphe, avec leurs initiales en-dessous, sont à la croisée du transept.
Bon état
2018
(c) Région Bretagne ; (c) Coeur Emeraude
2018
Nicol Murielle
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35