Écart
Écart de Forgevieille
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Saint-Germain-Beaupré
Souterraine (La)
Forgevieille
1986 A3 B1
En écart
Gare ; entrepôt commercial ; hôtel ; restaurant ; chai ; magasin de commerce ; atelier ; maison ; ferme
18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Ce hameau existait déjà au 18e siècle, puisqu'il est mentionné sur la carte de Cassini (dressée vers 1770) , à proximité du chemin de La Souterraine à Bazelat et à Saint-Sébastien (actuelle R.D. 71). On ne connaît pas, sur ce lieu, d'activités particulières en rapport avec le toponyme ; celui-ci, comme celui des "Cloux", sur la commune limitrophe de Bazelat, doit renvoyer à des activités traditionnelles de forgeron et de maréchal-ferrant. On sait par contre qu'il existait des fours à chaux (8 gueules de four) , au moins en 1842 et jusque dans les années 1870 ; ces installations appartenaient au propriétaire du château du Marchat (commune de Saint-Agnant-de-Versillat). La disposition du site ancien est restée, à la fin du 20e siècle comme au début du 19e siècle (cf. cadastre de 1825) , partagée en deux petits agglomérés agricoles distants d'environ 200 mètres l'un de l'autre. Dans la 2e moitié du 19e siècle, apparaît un 3e "quartier" distinct des autres, un peu plus à l'ouest, après la création dans les années 1850 de la ligne de chemin de fer Vierzon-Limoges et l'implantation d'une gare de marchandises à l'intersection de la voie ferrée et de la route allant de Saint-Germain-Beaupré à Azerables (actuelle R.D. 15). Cet équipement va générer des activités toutes nouvelles comme le négoce des vins et spiritueux, le commerce en gros de grains et de matériaux de construction, l'hôtellerie, la construction, divers services... En fait, le développement de ce nouveau quartier ne se concrétise qu'à partir des années 1880, avec la construction d'entrepôts, de chais à vin, d'hôtels de voyageurs, de maisons d'habitation avec magasin en rez-de-chaussée... Au cours de la 1ère moitié du 20e siècle, dans les années 1920, s'ajoutent quelques nouvelles maisons construites sur le modèle des villas de banlieue... Une information orale rapporte qu'en 1926, il y avait à Forgevieille-Gare, 2 hôtels de voyageurs, 10 cafés, 7 ateliers de sabotiers, 1 boucherie, 1 boulangerie, 1 bureau d'assurance... Il y avait également, chaque 8e jour du mois, une foire aux petits cochons... Après la fermeture de la gare, en 1960, Forgevieille perdit toute l'animation liée à l'activité économique.
Granite ; brique ; moellon ; enduit
Ardoise
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés
Toit à longs pans ; croupe
Les 2 anciens quartiers agricoles comportent actuellement, pour le quartier nord, une dizaine d'édifices (fermes ou maisons) dont 2 repérés et pour le quartier sud, une douzaine d'édifices (fermes ou maisons) dont 9 repérés. Le quartier de la gare élargi, dont l'axe central (ancien C.D. 15) est aujourd'hui transformé en impasse (fermeture du passage à niveau de la ligne Paris-Toulouse) , compte à peine 20 édifices, ainsi répartis : 2 hôtels de voyageurs, 1 immeuble locatif avec deux boutiques en rez-de-chaussée, une quinzaine de maisons individuelles comprenant ou accompagnées d'une boutique, de 6 ateliers et d'1 entrepôt. Chaque édifice comporte un jardin d'accompagnement par derrière ou autour.
Propriété publique,propriété privée
1995
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1995
Renaudeau Olivier ; Robinne Paul-Edouard ; Celer Françoise
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00