Monument funéraire
Coffre funéraire
Monuments sépulcraux (coffres funéraires)
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23)
Souterraine (La)
245 repérés ; 5 étudiés
2e siècle ; 3e siècle
18e siècle ; 19e siècle
La mode des sépultures en coffre s'est répandue en Limousin, et plus spécialement en Creuse, après la conquête romaine, à partir du milieu du 2e siècle et s'est fortement maintenue jusqu'au milieu du 3e siècle. En 1953, le Dr. Janicaud comptait 1372 coffres funéraires sur l'ensemble du département de la Creuse. Après l'apparition du christianisme, nombre de ces coffres funéraires connurent des remplois divers ; ils ont été réutilisés, entre autres, comme mortiers à piler le mil, couramment utilisés dans les campagnes jusqu'au 19e siècle. A l'inverse, d'authentiques pierres à piler le mil, taillées vers les 18e et 19e siècles ont pu être repérées comme élément de coffre funéraire, l'un et l'autre étant difficiles à différencier.
Les coffres funéraires sont constitués généralement de deux parties : une base ou socle, creusée pour recevoir les cendres des défunts directement ou dans un récipient intermédiaire (urne cinéraire en verre soufflé ou en terre cuite) et un couvercle, de forme variée, protégeant le dépôt funéraire. Réceptacle et couvercle sont respectivement marqués par un léger bourrelet et par une feuillure pour faciliter leur ajustement. La tranche intérieure du pile-mil est généralement franche, sans bourrelet.
Propriété privée,propriété publique
1994
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Celer Françoise ; Simon-Millot Rolande ; Robinne Paul-Edouard
Dossier collectif
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00