Gendarmerie
Maison
Gendarmerie puis maison
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin ; 1, 3 rue du 19-Mars-1962
Felletin (commune)
19-Mars-1962 (rue du) 1, 3
1817 D 659, 660 ; 2003 AI 183
En ville
Jardin ; portail
Limite 18e siècle 19e siècle
L'ancienne gendarmerie de Felletin, datable de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle, est visible sur le cadastre de 1817, le long de l'ancienne route de Felletin à Aubusson ; sur ce plan elle représente la seule construction d'importance dans ce secteur de Felletin ; sa parcelle et quelques autres avoisinantes sont d'ailleurs localisées au lieu-dit la Gendarmerie. Mais il semblerait qu'en 1817 le bâtiment ait perdu sa fonction première puisqu'à cette date il appartenait à Pierre Gilbert Barjon. Ce bâtiment abrita-t-il à nouveau la gendarmerie avant qu'elle ne s'installe en 1853 dans l'hôtel Morin d'Arfeuille ? A la fin du 19e siècle il appartenait à la famille Monthioux dont l'un des membres fut docteur et maire de Felletin. Au début du 20e siècle, furent effectués divers aménagements (transformation de la partie est du rez-de-chaussée en garage). Le docteur Monthioux légua sa demeure à sa gouvernante dont les héritiers sont actuellement propriétaires. Actuellement l'édifice, inoccupé, est en vente.
Granite ; moellon ; ciment ; rocaille
Ardoise
Plan régulier
1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau
Élévation à travées
Croupe
Escalier intérieur : escalier droit ; escalier tournant à retours sans jour, en charpente
L'édifice, bâti entre jardin et rue et situé dans l'alignement de celle-ci, présente une façade antérieure à 7 travées ; l'étage de comble est éclairé par trois lucarnes surmontant la travée médiane, la seconde et la sixième travée. Une marquise en verre protège la porte d'entrée. L'ensemble des murs est recouvert d'un enduit total. Sur l'élévation latérale ouest est visible, au niveau du premier étage, un balcon de porte fenêtre, avec garde-corps en ciment armé traité rocaille. Le bâtiment, construit sur une cave partielle voûtée, est double en profondeur et comporte deux murs de refend bien visibles au niveau des combles. A l'intérieur, depuis le couloir transversal qui relie les deux portes d'entrée donnant sur la rue et le jardin et qui distribue les quatre grandes pièces du rez-de-chaussée, part l'escalier droit en bois menant à l'étage, doté d'une rampe à balustres plats et d'un départ en forme de balustre tourné, de section rectangulaire. Un escalier secondaire, situé dans la partie nord-ouest, tournant à volées droites, assure une autre desserte pour les pièces de cette partie du bâtiment. Certaines pièces ont conservé leur cheminée (essentiellement en bois, à part une en marbre) ; trois cheminées ont gardé leur trumeau en bois. L'étage des combles est accessible par un escalier droit en charpente abrité sous une sorte de couvrement en pan de bois. La charpente est constituée de 6 fermes à faux entraits. Dans le jardin à l'abandon subsistent trois fauteuils en ciment armé et un pot de fleur.
Menuiserie ; ferronnerie
Ornement
Décor de cannelure sur le manteau d'une cheminée ; décor de moulures sur les trumeaux de cheminée. Décor de volutes ornant le point de fixation du heurtoir de la porte de l'élévation postérieure.
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Felletin
2003
Celer Françoise
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00