Écurie ; école ; atelier ; tissage
De tapissier
École de dessin ; usine de tapis
Atelier de tapissier et tissage (usine de tapis) Simone André
Écurie et école de dessin, puis atelier de tapissier et tissage (usine de tapis) Simone André
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin ; 21 rue Grancher ; 2 rue du Four
Felletin (commune)
Grancher (rue) 21 ; Four (rue du) 2
1817 D 192 à 194 ; 2003 AL 136 et 137
En ville
Maison
IA23000312
2e moitié 19e siècle
1874
Daté par source
Le bâtiment situé 2 rue du Four était selon le cadastre napoléonien (datant de 1817) la dépendance (écurie) d'une maison située 21 rue Grancher (propriété de M. Jourdain, menuisier). C'est sans doute vers 1874 que le bâtiment rue du Four est modifié. Selon un document administratif datant de 1887, l'écurie est toujours présente au rez-de-chaussée tandis qu'une école de dessin est installée à l'étage. Au cours du 20e siècle, le bâtiment change à nouveau d'affectation et accueille un atelier de tapissier. Ce dernier est probablement de taille modeste. Cependant, il se développe vers 1950 pour devenir la manufacture de tapis et tapisserie Simone André qui emploie 11 salariés en 1965. En 1970, la société est rachetée par Robert Four et s'appelle Le mur nomade. Son siège social est installée 28 rue Bonaparte à Paris. La production est transférée vers 1975 à Aubusson. L'atelier 2 rue du Four est abandonné et ne possède plus aujourd'hui d'activité industrielle.
Granite ; moellon ; pierre de taille ; enduit partiel ; brique
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Croupe
Le bâtiment est en granite enduit. Des chaînes d'angle en pierre sont visibles. D'un étage carré surmonté d'un étage de comble, il est couvert d'un toit à croupe en ardoise. La façade sur rue est percée d'une porte piétonne et d'un oculus au rez-de-chaussée, de très hautes baies au premier étage et d'une lucarne (munie d'une poulie) à l'étage de comble. La façade sur pignon (nord-est) comporte une fenêtre et une porte cochère au rez-de-chaussée, tandis que le premier étage possède les mêmes hautes baies que la façade sur rue. Toutes les fenêtres sont soulignées par des chaînes de brique. L'organisation des différentes ouvertures tend à prouver qu'une écurie a longtemps occupé la partie inférieure tandis que la partie supérieure était dévolue aux activités industrielles.
Propriété privée
2004
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Felletin
2005
Lazaj Jehanne
Sous-dossier
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00