Église paroissiale
Saint-Pierre ; Saint-Paul
Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Saint-Paul-Lizonne
Val de Dronne
Verteillac
1825 A2 779 ; 1987 AA 38
En village
12e siècle ; 14e siècle (?) ; 17e siècle
19e siècle
1689 ; 1860
Porte la date
Signature
L'église apparaît dans les textes en 1365 sous le vocable de "Sanctus Paulus de Lizonna". On la retrouve en 1399 sous celui de "Sanctus Paulus de Drone". Les parties orientales de l'église primitive du 12e siècle ont fait l'objet de fortifications pendant la guerre de Cent Ans. Ainsi l'abside s'est vue surmontée d'un bahut défensif. La nef romane a été remplacée par une construction du milieu du 17e siècle, période au cours de laquelle on a surélevé le clocher. C'est également de cette époque que date le plafond en lambris, peint par Paradol et classé au titre des Objets Mobiliers depuis le 26 juillet 1951. Les murs de la nef ont été repris au 19e siècle, comme l'indique le millésime de 1860 sur l'un des contreforts sud. Un second chantier de restauration entre 1876 et 1877, a été l'occasion de dissimuler la coupole romane de l'avant-choeur.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; coupole ; cul-de-four
Toit à deux pans ; toit en pavillon
Composée d'une nef unique, l'église se prolonge par deux chapelles couvertes par un plafond moderne en brique plâtrée. La coupole sur pendentifs de la chapelle nord-est, qui est en réalité l'avant-choeur carré de l'église romane primitive, est aujourd'hui cachée par ce couvrement. Selon le mode usuel, l'avant-choeur est surmonté du clocher carré. Le second témoin du 12e siècle est l'abside semi-circulaire faisant suite à la chapelle. Elle est coiffée d'une voûte en cul-de-four rendue invisible par un plafond en lattis de bois, et surmontée d'une chambre de défense aveugle. Aujourd'hui sacristie, l'abside primitive est éclairée par une étroite baie creusée dans l'épaisseur du contrefort axial. Ses combles présentent un décor roman relativement bien conservé, composé de fleurs rouges et d'étoiles noires. La large nef, précédée d'un porche du début du 19e siècle, est scandée par huit colonnes engagées ; elle est par ailleurs couverte d'un lambris cintré de bois peint figurant des scènes religieuses. Extérieurement, on relève au sud la présence de trois contreforts pouvant indiquer d'anciens problèmes de déversement.
Peinture
Représentation humaine
Le lambris de bois recouvrant la nef est entièrement décoré de peintures représentant la Trinité et une scène de l'Ascension, complétées des inscriptions : "Sanctus, Sanctus
1948/12/06 : inscrit MH
Propriété de la commune
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2004
Becker Line
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37