Édifice fortifié
Motte de Grésignac
Édifice fortifié dit motte de Grésignac
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; La Chapelle-Grésignac
Val de Dronne
Verteillac
Grésignac
1825 A1 89 ; 1957 ?
En écart
Motte
11e siècle ; 12e siècle
Ancienne motte féodale qui défendait Grésignac et la vallée de la Lizonne au Moyen Age. On la cite comme "Castrum de Greziniaco" dès 1243. En 1365, Grésignac était rattachée à la châtellenie de la Tour-Blanche, enclave de l'Angoumois ; sa motte relevait ainsi de l'évêché d'Angoulême. Elle témoigne de la puissance des seigneurs angoumoisins de Lageard, qui étaient également sires de Grésignac et de Cherval.
Ce tertre artificiel en terre adopte la forme d'un cône tronqué de 350 pieds de circonférence. La motte est placée sur une terrasse élevée en terre et de forme ovale, qui était occupée par la basse-cour. La hauteur totale du site, dont le plan est bien conservé, culmine à 146 mètres. Il est vraisemblable que des souterrains s'étendent au pied de la motte. Le tracé des fossés est conservé, mais le site ne conserve aucun vestige de palissades en bois. Ce castrum, ou place forte, qui défendait la vallée de la Pude, était composé d'une partie haute qui supportait un donjon en bois et d'une partie basse, la basse-cour, où les dépendances et logements étaient construits. Cet espace affecté aux services était ainsi dominé par la tour, expression du symbole seigneurial.
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2004
Becker Line
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37