Maison
Maison des missionnaires de Beaupré
Maison des missionnaires de Beaupré
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 64 rue des Granges
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon centre
Besançon centre ville
Forum (îlot)
Granges (rue des) 64
1833 I2 691 ; 1974 AC 70
En ville
Logement ; boutique ; cour
4e quart 18e siècle
19e siècle
Daté par source
Attribution par source
En 1787, un jugement de police enjoignait les missionnaires de Beaupré de démolir leur maison jugée trop vétuste et dangereuse pour les locataires et les passants. La même année, sa reconstruction était entreprise par l'architecte Claude-Joseph-Alexandre Bertrand (daté par source). La façade, contrairement à l'habitude, ne fut pas bâtie en pierre de couleur bleue et blanche de la carrière de Chailluz mais, selon le voeu de l'architecte, avec la pierre totalement blanche de celle de la Combe-aux-Chiens, peut-être pour en garder l'aspect dépouillé et accentuer les lignes horizontales des bossages, mis en oeuvre sur toute sa hauteur. Ce parti pris fut très critiqué par l'architecte-voyer Charles-François Longin qui indiquait que cette façade, qui s'écartait "du grand goût", conviendrait mieux pour "les écuries et remises d'une basse-cour". Néanmoins C.I.A. Bertrand n'y apporta aucune modification. L'escalier à cage ouverte sur cour de cette maison fut refait au 19e siècle et le logis secondaire surélevé d'un étage probablement à la même époque.
Calcaire ; pierre de taille ; bossage
Tuile plate
Sous-sol ; 4 étages carrés ; étage de comble
Voûte d'arêtes
Élévation ordonnancée
Escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en charpente
L'édifice, bâti sur des sous-sols voûtés d'arêtes, est constitué d'un logis sur rue de plan en L, et d'un logis secondaire en parallèle, situé entre deux cours, celle en fond de parcelle n'étant constituée que d'une mince bande de terrain. L'accès s'effectue par un couloir en position centrale encadré de deux boutiques sur rue ; un second couloir, à l'extrémité droite du logis secondaire, permettant de rejoindre la deuxième cour. L'escalier à cage ouverte, en charpente et rampe en fonte, de forme ramassée, occupe le petit espace laissé entre l'extrémité de l'aile du logis principal et le corps de logis secondaire.
À signaler
Élévation
L'intérêt de la maison, présentant par ailleurs la disposition classique à logis parallèles et escalier à cage ouverte, réside dans sa façade en pierre blanche à bossages.
Propriété privée
1996
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2005
Roussel Christiane
Dossier individuel
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10