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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de petite métallurgie de la Roche dite casserie Laurent, Morel et Lalance, puis Japy Frères et Cie, puis usine de construction automobile Indenor, puis Peugeot Automobiles, actuellement parc d'activités de la Roche

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de petite métallurgie ; usine de construction automobile

Appellation d'usage

Usine de petite métallurgie de la Roche dite casserie Laurent, Morel et Lalance, puis Japy Frères et Cie, puis usine de construction automobile Indenor, puis Peugeot Automobiles

Titre courant

Usine de petite métallurgie de la Roche dite casserie Laurent, Morel et Lalance, puis Japy Frères et Cie, puis usine de construction automobile Indenor, puis Peugeot Automobiles, actuellement parc d'activités de la Roche

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Bart ; Bavans (route de)

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays de Montbéliard (le)

Canton

Montbéliard ouest

Lieu-dit

Roche (la)

Adresse de l'édifice

Bavans (route de)

Références cadastrales

1812 B 116 ; 2010 AI 2 à 4, 76, 77, 80, 81

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Allan (dérivation de l')

Partie constituante non étudiée

Cité ouvrière ; demeure

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Description historique

Attesté au 17e siècle sur la rive gauche de l'Allan, le moulin de la Roche est transféré en 1777 sur la rive opposée par autorisation du conseil de Régence de Montbéliard. Dénommé moulin Dorian, il est provisoirement équipé d'un martinet en 1821 par Charles et Frédéric Japy junior. Cette même année, ils demandent l'autorisation d'établir à côté du moulin "une usine d'acier [...] composée de quatre fourneaux de fusion, d'un ordon de martinet à trois petits marteaux et d'une cage de laminoir à froid, pour une production annuelle de 120 t [...] propre aux ouvrages de coutellerie, horlogerie, quincaillerie et taillanderie". L'ordonnance royale du 13 octobre 1824 autorise la "fabrique d'acier fondu" des frères Japy. L'établissement est cédé vers 1831 aux associés Laurent, Morel et Lalance qui fondent une fabrique d'ustensiles de cuisine en fer battu (bassines, casseroles, écumoires, moules, plats, etc.), localement appelée casserie. Devant le succès de la casserie de Dampierre-les-Bois (IA00055247), les frères Japy rachètent les parts de la société Laurent et Lalance dans les années 1850. En 1859, la production annuelle d'articles en fer battu, galvanisé, vernis et émaillé atteint 100 t. Les premiers articles émaillés seraient apparus vers 1858 grâce au procédé des frères Jacquemin, de Morez (39). En 1860, la société Japy Frères devient seule propriétaire de l'usine. L'usine aurait été agrandie au début de la décennie 1870. Elle produit des articles pour l'industrie et l'agriculture (lessiveuses, abreuvoirs, cuves, articles pour laiterie). A partir de 1897, la société travaille pour l'armée et fournit les baquets et des seaux, puis d'autres articles de cuisine en fer émaillé et étamé (quarts, gamelles, gourdes). Les différentes opérations comprennent le découpage des tôles, l'emboutissage, l'agrafage et le montage, le zingage (galvanisation) ou étamage, et l'émaillage. Les ateliers d'émaillage sont transférés à l'usine de Fesches-le Châtel en 1939. Pendant la Seconde Guerre, l'usine est rattachée à la Société Industrielle des Bois de l'Est, basée à Mandeure, devenue SIBELE en 1949. A la fermeture du site en 1955, l'usine est achetée par Indenor (filiale de Peugeot), qui implante une unité de production de pièces automobiles (amortisseurs à leviers et atelier de câblerie en 1955, conduits de frein et atelier de décolletage en 1956, confection de bâches en 1957, découpage des cartons et feutres insonorisants en 1958, etc.). En 1961, le site est rattaché à la société des Automobiles Peugeot et continue à fabriquer de la câblerie, des amortisseurs et des faisceaux électriques. Le site double de surface (comblement du bief d'amenée) et s'étend sur 60 000 m² à la fin des années 1970. Les ateliers sont transférés à l'usine de Sochaux entre 1993 et 1995. L'usine est rachetée par le district urbain du Pays de Montbéliard, qui implante le parc d'activités de la Roche entre 1997 et 2002. Seule une halle métallique, datant de la fin du 19e ou du début du 20e siècle, a été conservée et abrite plusieurs sociétés.Données techniquesUne turbine de 20 ch est attestée en 1851, et deux en 1859. Une chaudière et une machine à vapeur de 25 ch sont attestées en 1862.Données socialesL'usine emploie 500 ouvriers en 1859 et 1866, 550 en 1899, 850 en 1914, 768 en 1926, 300 en 1955 et 2200 vers 1975.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; fer ; enduit ; moellon ; pan de fer

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; verre en couverture

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; shed

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; produite sur place ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Il ne subsiste qu'un bâtiment industriel, une grande halle constituée d'une ossature métallique avec poteaux en fonte et charpente en fer, couvert d'un toit à longs pans ajouré d'un lanterneau. Il est flanqué à l'ouest d'un bâtiment couvert de deux travées de sheds.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Précisions sur le statut juridique du propriétaire

[]

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Favereaux Raphaël

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Vue d'ensemble depuis la rive gauche de l'Allan.
Vue d'ensemble depuis la rive gauche de l'Allan.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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