Couvent ; collège ; lycée
De filles ; de frères mineurs
Couvent des Cordeliers, puiscollège Saint-François-Xavier, puiscollège catholique des Pères Eudistes, puislycée de jeunes filles, actuellementlycée Louis Pasteur
Couvent des Cordeliers, collège Saint-François-Xavier puis des Pères Eudistes, lycée de jeunes filles, actuellement lycée Louis Pasteur
Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; Lycée (rue du) 4
Besançon centre
Besançon sud
Lycée (rue du) 4
1833 K2 377 à 380 ; 2011 AW 2, 116
En ville
Chapelle ; cour ; port ; portail ; infirmerie ; logement ; internat ; gymnase ; cantine ; conciergerie ; chaufferie ; passerelle
13e siècle (détruit) ; 18e siècle ; 19e siècle
20e siècle
1719 ; 1778 ; 1869 ; 1886
Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques
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Le Lycée Pasteur occupe le terrain sur lequel a été fondé en 1224 le couvent des Cordeliers. Dès la fin du Moyen Age et le déclin de l'ordre franciscain à Besançon, plusieurs campagnes de travaux se succèdent et transforment les bâtiments autour du cloître dit "des moines" de 1719 à 1733. Les travaux se terminent avec l'édification du portail en 1778 qui donne aujourd'hui sur la rue du Lycée. En plus du portail et du cloître, il reste de l'édifice du XVIIIe siècle une belle cage d'escalier à rampe en fer forgé qui dessert les étages de l'aile nord du cloître. La Révolution marque une étape importante dans l'histoire des bâtiments du couvent des Cordeliers. En 1798, l'espace dévolu au couvent est vendu en plusieurs lots à la ville et à un particulier. Ces parcelles sont à nouveau réunies vers le milieu du 19e siècle sous l'impulsion du cardinal Mathieu qui fonde le collège catholique Saint-François-Xavier. Sous la direction de l'architecte Alfred Ducat (1827-1898), une chapelle est érigée en 1858 (à l'emplacement de l'ancienne église) ainsi que le bâtiment qui prolonge la nef dans la deuxième moitié du 19e siècle. Le collège est cédé aux Eudistes en 1873 et devient le "Collège catholique dirigé par les Pères Eudistes". Suite à des problèmes financiers, il est racheté par la municipalité en 1901 qui installe le lycée de jeunes filles situé depuis 1882, à l'hôtel Belin (47 rue Mégevand). Mandaté par la commune, l'architecte Maurice Boutterin construit alors quatre bâtiments qui s'ajoutent au collège catholique : le bâtiment qui prolonge la façade du bâtiment Ducat vers l'ouest, le bâtiment Vauban, l'infirmerie ainsi que la loge du concierge. C'est en mai 1923 que le lycée de jeunes filles devient le lycée Louis Pasteur à l'occasion du centenaire de la naissance du scientifique. De 1956 à 1980, l’internat du collège moderne et classique de jeunes filles occupe un bâtiment annexe situé 5 rue des fusillés de la résistance. Une oeuvre d’art dans le cadre du 1% est alors commandée à monsieur Raymond Subes, ferronnier d’art, membre de l’académie des beaux-arts, (Paris, 13 avril 1893 ; Étampes, 31 janvier 1970 ) (agrément lors de la session du 12 avril 1956, arrêté du 7 juin 1958) demeurant 131 rue Damrémont, Paris 18eme : une grille principale en fer forgé de 4.2 x 3.5m et un portillon de 1m x 2.5m. Une somme de 1 200 000 f est attribuée sur un montant de travaux prévus de 135 millions. C'est au même Raymond Subes que Lucien Sallez fait appel pour les ferronneries du lycée Hélène-Boucher. Depuis cette date, plusieurs constructions agrandissent le lycée et augmentent ainsi ses capacités d'accueil : le bâtiment Chamars, au fond de la cour, érigé en 1961 par Jean Chorvat et le gymnase en 1970. En 1985, plusieurs édifices de l'autre côté de la rue Girod de Chantrans sont rattachés au lycée Pasteur suite aux lois sur la décentralisation : l'hôtel Perreney de Grosbois, monument historique du XVIIIe siècle et le bâtiment Girod de Chantrans édifié en 1886 dont la façade postérieure donne sur la cour du collège Victor Hugo. Des constructions plus récentes s'imposent au sein du patrimoine bâti du lycée : l'architecte Pierre Grillier a édifié en 1997 l'escalier extérieur, le bâtiment de la demi-pension ainsi que la passerelle qui rejoint les locaux situés de l'autre côté de la rue.
Calcaire ; béton ; métal ; verre ; enduit ; essentage ; moellon ; pierre de taille ; pan de béton armé ; pan de métal
Tuile en écaille ; tuile mécanique
Plan régulier
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe ; noue ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Carré de jardin
Deux sites composent le lycée Pasteur séparés par la rue Girod de Chantrans. L'accueil du lycée se trouve dans la loge du concierge en pierre de taille qui marque l'entrée du premier site, dans l'angle de la rue du Lycée et de la rue Girod de Chantrans. Le fronton de la conciergerie porte le blason de la ville de Besançon ainsi que l'inscription "lycée Louis Pasteur". Ce site du lycée Pasteur s'étend sur un vaste périmètre en bordure du Doubs. Dans la cour, plusieurs bâtiments se juxtaposent au bâtiment principal érigé par Ducat dans le prolongement de la nef de la chapelle. Il a associé la pierre de taille et le moellon enduit à un décor de briques qui souligne la base des fenêtres. Au dessus de la porte de la travée principale se trouve l'inscription "lycée de jeunes filles" tandis que le blason de la ville de Besançon en orne le fronton. Le bâtiment Ducat s'organise autour de l'ancien cloître du couvent et d'une deuxième cour dans laquelle se trouve l'infirmerie de l'ancien lycée de jeunes filles construite par Boutterin en pierre de taille. La date du début des travaux du bâtiment Ducat figure sur la façade de l'aile est du cloître. Le bâtiment Vauban en moellon calcaire, édifié par Maurice Boutterin, ainsi que le gymnase assemblant des matériaux industriels en gros oeuvre prolongent à l'Est l'édifice érigé par Ducat. Quant à l'escalier de distribution extérieur élevé par Pierre Grillier, il flanque la façade ouest du bâtiment. Les garde-corps métalliques comportent des inscriptions ajourées qui rappellent l'oeuvre et le parcours scientifique de Louis Pasteur. Du bâtiment Chamars au bout de la cour, qui offre une élévation à travées, matérialisée par les différents niveaux en béton armé, les élèves rejoignent le bâtiment Charvet grâce à une passerelle en gros oeuvre, associant des pans de métal et du verre, qui enjambe la rue Girod de Chantrans. Contenant la partie restauration de l'établissement, le bâtiment Charvet, au revêtement similaire à celui de la passerelle, est relié grâce à un portique au bâtiment Girod de Chantrans, réalisé en moellon calcaire, et fait face à l'hôtel Perreney de Grosbois.
Sculpture
Armoiries
Blason de la ville de Besançon : d'or à l'aigle de sable, tenant de ses serres deux colonnes de gueules brochant sur les ailes.
1979/07/20 : inscrit MH ; 1992/04/21 : inscrit MH
Inscription par arrêté du 20 juillet 1979, chapelle du lycée, portail, pavillon d'entrée. Inscription par arrêté du 21 avril 1992, bâtiments entourant la cour du cloître : façades, toitures, grand escalier de l'aile Nord, rez-de-chaussée de l'aile Ouest (actuellement cuisine voûtée et réfectoires), salle voûtée au rez-de-chaussée de l'aile Est, décor et cheminée de la 3e pièce en partant du Nord, cheminée 18e siècle de la 5e pièce au deuxième étage de l'aile Est.
Secteur sauvegardé
À signaler
Chapelle ; cloître ; portail ; escalier ; conciergerie ; cheminée
Malgré la complexité et la densification des lieux, le lycée garde son caractère patrimonial.
Propriété de la commune
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2011
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2011 ; 2014
Mairot Philippe ; Pégeot Séverine
Dossier avec sous-dossier