École professionnelle ; collège ; lycée
Lycée Toussaint Louverture
École professionnelle (collège puis lycée Toussaint Louverture)
Franche-Comté ; Doubs (25) ; Pontarlier ; 3 rue des Fusillés ; 81 rue de Besançon
Pontarlier
Fusillés (rue des) 3 ; Besançon (rue de) 81
2012 BE 96, 134
En ville
Internat ; cuisine ; cantine ; restaurant ; hôpital ; infirmerie ; gymnase ; terrain de jeu ; atelier ; bureau ; conciergerie ; logement ; garage ; chaufferie ; transformateur ; silo ; quai ; préau ; galerie fermée ; cour ; stationnement
3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale
Attribution par source ; attribution par source
Le 1er juin 1956 est approuvé le programme pédagogique d'un centre d'apprentissage de garçons, avec un effectif prévu de 290 élèves : 134 ajusteurs, 30 tourneurs, 38 électriciens, 66 menuisiers et 22 conducteurs de machines à bois. Sa conception est confiée à l'architecte Jean Arbaret, établi au 7 rue du Général Lecourbe à Besançon (par la suite, l'architecte en charge du suivi de l'établissement sera Robert Leroy, signalé à la même adresse). La construction est réalisée de 1958 à son entrée en service, le 15 septembre 1960, mais le gymnase (dont des plans ont été donnés en 1964 par Arbaret) n'est construit qu'en 1965 ou 1966. Une section menuiserie ouvre en 1960, l'électricité en 1961 et la formation des conducteurs de machines à bois en 1962. Cette année, l'effectif de l'établissement dépasse les 800 élèves, répartis en deux collèges d'enseignement technique (créés en 1960) : l'un pour les garçons et l'autre pour les filles (séparation matérialisée par un mur divisant la cour). Après fusion des deux C.E.T. en 1972, le collège, d'une capacité théorique de 600 élèves (dont 360 internes), en compte 875 (dont 362 internes) à la rentrée 1975. La réfection de la toiture du bloc cuisine est alors demandée, ainsi que l'aménagement d'une cuisine pédagogique avec salle de restaurant d'application (pour le C.A.P. de cuisinier). Une autre cuisine pédagogique est créée en 1983 (dans un établissement devenu lycée d'enseignement professionnel en 1976), suivant un projet de l'architecte pontissalien Raymond Chavanne. Le LEP, qui totalise 883 élèves lors de l'année scolaire 1984-1985, fait l'objet d'un programme de restructuration élaboré en 1985 par ce même Chavanne. Il est repris de cette date au début des années 1990 avec notamment suppression de toits terrasse, construction d'un atelier de menuiserie bois (1990-1991), agrandissement de l'administration et de la restauration, réaménagement des internats, suppression des préfabriqués provisoires. Les formations tertiaires sont affectées au lycée Xavier Marmier en 1988-1989. Le 5 juin 2000 est inauguré le pôle d'excellence Automatisme associant, sous l'égide du Conseil régional, le lycée et 25 entreprises locales afin de leur offrir des équipements modernes permettant de réaliser des essais et des mises au point, facilitant la recherche et la veille technologique... De nouvelles rénovations ont lieu dans les années 2000, touchant la filière des carrières sanitaires et sociales (hôpital pédagogique), le hall d'entrée, la restauration (130 places assises) ; celle de la filière hôtellerie va s'engager et entraîner la disparition du préau de l'angle nord-ouest. Actuellement, l'établissement assure des formations dans les domaines de la restauration et de l'hôtellerie, de l'accompagnement et les services à la personne, de l'électrotechnique, la maintenance industrielle, la menuiserie, la construction bois et la charpente ; il comporte également une section de ski nordique. Il compte 440 élèves et une centaine de personnes d'encadrement et entretien (dont 65 enseignants). Il est orné de deux séries d'oeuvres réalisées dans le cadre de la procédure du 1 % et dues au sculpteur Albert Féraud et au peintre André Tondu.
Béton ; pan de béton armé ; enduit ; parpaing de béton ; essentage de tôle ; essentage de planches ; fer ; pan de fer
Métal en couverture ; béton en couverture
Sous-sol ; 3 étages carrés
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans pignon couvert ; pignon découvert ; croupe ; noue ; shed ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Les bâtiments sont construits en pan de béton armé et parpaing de béton enduit, avec élévations à travées, toit à longs pans et croupes, couverture métallique, escaliers tournants dans-oeuvre en maçonnerie. A l'exception des ateliers, en rez-de-chaussée, ils disposent d'un sous-sol et comptent un ou plusieurs étages : un pour le corps abritant la restauration et celui d'entrée (administration), trois pour l'internat filles et l'externat, cinq pour l'internat garçons. L'atelier le plus ancien (formations électrotechnique et maintenance industrielle) a un étage à l'ouest (côté galerie), desservi par un escalier extérieur, mais il est en rez-de-chaussée et couvert de sheds (avec pignon découvert) à l'est ; celui des formations aux métiers du bois, doté d'une charpente apparente en lamellé-collé, est coiffé d'un toit à longs pans et pignons couverts. Le petit gymnase (celui d'Arbaret) a des murs en parpaings de béton enduits, matériau aussi mis en oeuvre pour le grand (Léo Lagrange) en complément de dalles de béton armé et d'un essentage de tôles ; tous deux ont un toit à longs métalliques avec partie en appentis au sud.
IM25005230 ; IM25005229
Propriété publique
[]
2012
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2012
Poupard Laurent
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00