Maison ; scierie
Scierie Mougin
Maison puis scierie Mougin
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Villers-le-Lac
Anciennement région de : Franche-Comté
Pays horloger (le)
Morteau
Majors (les)
2015 BH 21-25, 77
En écart
Aire de fabrication ; aire des matières premières ; aire des produits manufacturés ; atelier de fabrication ; bureau ; stationnement ; silo ; logement ; jardin potager
Limite 18e siècle 19e siècle (?) ; 4e quart 20e siècle
1er quart 21e siècle
Daté par source
Une maison est attestée au début du 19e siècle sur le plan cadastral napoléonien. Elle appartient à Pierre Joseph Chopard dit Jean puis est partagée au milieu des années 1820 entre François Xavier et Pierre François Mathieu Chopard dit Jean. La part du premier passe à la fin des années 1870 au tailleur de pierres Lucien Clerc puis au début des années 1900 à la famille Mougin ; la deuxième part devient au milieu de la décennie 1840 la propriété de Jean François et Claude Ferréol Mougin, passe un temps aux mains de Clovis Benjamin Petitcuenot avant de revenir dans les années 1890 à la famille Mougin. Au printemps 1924, Alexis Mougin installe dans le bâtiment une scierie de résineux électrique. L'entreprise demeure familiale : elle est reprise par son fils Charles, par la suite aidé de ses deux fils Alexis et Marcel, par Marcel seul à partir du début des années 1970 puis par Samuel, petit-fils d'Alexis. L'affaire se développe à partir des années 1980, avec l'installation d'une nouvelle ligne de production au cours de la décennie 1990 : entre 1982 et 1988 sont construits une habitation (chalet) et un nouvel atelier de fabrication (en retour d'équerre contre le bâtiment existant) ; cet atelier est prolongé au nord-est entre 1991 et 1996 puis il est doublé en largeur entre 1996 et 2001 (deuxième atelier, accolé au sud) tandis qu'un autre bâtiment est construit au nord ; un dernier atelier (trempage) est édifié au nord-ouest entre 2001 et 2015. La Sarl Scierie Mougin des Majors (au capital de 200 000 €) est créée en 1991 et emploie 4 personnes à cette date ; elle en compte 17 en 2004, une dizaine en 2015.
Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; pan de béton armé ; béton armé ; essentage de tôle ; parpaing de béton ; enduit ; bois ; pan de bois ; essentage de planches
Tuile mécanique ; acier en couverture
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans pignon couvert ; noue ; toit à un pan ; terrasse
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Énergie électrique ; achetée
La maison d'origine a des murs en moellons calcaires enduits au rez-de-chaussée et à l'étage (desservi par un escalier extérieur en béton) surmontés pour les pignons fermant le comble par un pan de bois avec essentage de planches. L'atelier le plus ancien jouxtant la maison associe pan de bois et essentage de planches, tout comme les deux bâtiments au nord : atelier au nord-est et trempage au nord-ouest (ouvert en façade, ce dernier a une charpente en lamellé-collé soutenant un toit à un pan). Le deuxième grand atelier conjugue pan de béton armé, pan de bois et béton coulé ; il est protégé par un essentage de planches en façade et de tôles à l'ouest, et dispose d'une charpente en lamellé-collé. Coiffé d'une terrasse, le bureau en rez-de-chaussée est revêtu d'un essentage de planches ; même matériau pour les murs de l'étage carré et de l'étage de comble de l'habitation, de type chalet, reposant sur un rez-de-chaussée en parpaings de béton enduits. Les toitures sont à longs pans et pignons couverts, avec couverture de tuile mécaniques (maisons) ou de tôles d'acier.
Propriété privée
2015
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2016
Poupard Laurent
Dossier individuel