Usine d'horlogerie ; usine de mécanique de précision
Usine de montres ; usine d’aiguilles pour l’horlogerie
Usine d'horlogerie (usine de montres) Clerc, Rentchler et Cie, puis usine de mécanique de précision (usine d’aiguilles pour l’horlogerie) Huguenin
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; Gambetta (rue) 23
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon industriel
Gambetta (rue) 23
2017 AE 109
En ville
Atelier de fabrication
Limite 19e siècle 20e siècle
Daté par source
Vers 1899, une manufacture de boîtes de montres est bâtie pour le compte de la Société Générale des Monteurs de Boîtes d’Argent. Elle est construite dans le prolongement est de l’usine occupée par la Société Générale des Monteurs de Boîtes d’Or, établie au n° 21 (IA25001708). La société Clerc, Rentchler et Cie, fondée en 1901 par Hippolyte Saintesprit, Louis Alphonse Clerc, Jules Louis Marie Rentchler, Paul Marie Louis Guyon, Théophile Schneider, Jacques Christ, Emile Parfait Jeunot et Paul Levy, et qui a pour objet la "fabrication de boîtes de montres en argent et des boîtes en plaqué or" est présente sur le site en 1909 ou 1910. Renouvelée en 1911, son siège social est transféré rue des Villas Bisontines (IA25001719). En 1914, une partie des locaux de l'usine est louée à la société Mareine et Cie pour un montant annuel de 325 francs. Fondée par Henri Victor Mareine, mécanicien, et Léon Eugène Delplanque, directeur d’usine, elle a pour objet "l’exploitation d’une usine de fabrique de montres pour automobiles, mécanique et outillage d’horlogerie".La Société Générale des Monteurs de Boîtes d’Argent n’est plus mentionnée après la Première Guerre mondiale. A partir de cette époque, l'usine héberge divers fabricants d’horlogerie. En 1921, le graveur Coulon et la fabrique de cadrans Nicolet et Vaucher sont mentionnés à cette adresse. D’après l’annuaire de commerce Fournier (1926), plusieurs sociétés d’horlogerie y sont domiciliées : Ulmann Frères, Huguenin L. et Cie, Nicolet (fabrique de cadrans émail et fondants), Henri Mareine veuve, Vaucher-Nicolet et Groslambert. La fabrique de cadrans Henri Brunschwig, qui y possédait son siège social, est liquidée en avril 1932. Le 2 mai suivant, la SARL Manufacture de montres et chronographes s'installe dans les locaux de la fabrique. Constituée entre Mathias et Edmond Ulmann, Gustave et Robert Bernard et Edmond Peugeot, elle a pour objet l’exploitation en Europe de la licence pour un brevet de fabrication d’une montre chronographe (n°671.111). Après une première liquidation judiciaire en 1934, l'affaire est définitivement dissoute en 1939. Louis Calame, fabricant de verres de montres, dépose son bilan en 1936. Deux sociétés horlogères, Meyer et Grandgirard et Georges Mouche, s'installent dans l'immeuble en 1943.La fabrique de "montres de qualité" G. Warmbrodt et Betschen (marque Gewa) est mentionnée à cette adresse en 1947 (elle déménage 18 rue de Pontarlier en 1955). Déjà présente au début des années 1920, l’entreprise Huguenin Fils et Cie y emploie 46 personnes en 1930. Fondée en 1830, elle est spécialisée dans la fabrication d’aiguilles de montres, réveils, pendules, régulateurs, instruments de précision (baromètres, manomètres, compteurs, boussoles, etc.). Toujours en 1948, le fabricant de pierres synthétiques pour l'horlogerie et la bijouterie A. Mathey et la fabrique d’horlogerie G. Mouche exercent leur activité au n°23. Transformée vers 1950 en SARL (Ets Mouche et ses Fils), elle fabrique des montres sous la marque Atéria (précédemment Noé). Un annuaire de commerce de 1957 atteste la présence de cinq sociétés : Joyerot-Jacot, Meyer et Grandgirard, Gallet M., Mouche et ses Fils et Huguenin Fils et Cie. Devenue SARL en 1948, l'affaire Huguenin Fils et Cie est transformée en société anonyme en 1964 et effectue, outre la fabrication d’aiguilles, des petits découpages de précision (freins d’axe, bagues d’arrêt, lames de contact, ressorts plats, rondelles, etc.). La société Huguenin emploie encore 30 personnes lorsqu'elle est mise en liquidation en 1992. Après le départ de la société Meyer et Grandgirard (n°16 rue Auguste Jouchoux) au milieu des années 1980, les Ets Mouche maintiennent un atelier de montage de montres. En 1992, les 15 salariés de cette société fabriquent 1500 à 2000 montres par jour. La société Mouche et ses Fils a quitté le site vers 2000 et poursuit son activité d'assemblage de montres 34 rue de la Corvée. Les locaux industriels ont été transformés en bureaux. Les ateliers qui bordaient les trois côtés de la cour arrière, au nord-ouest, ont été détruits au début des années 2000. Une aile a été construite dans cette cour, contre le mur de clôture nord de la parcelle.
Calcaire ; pierre de taille ; brique
Tuile mécanique
3 étages carrés
Toit à longs pans croupe
Énergie électrique ; achetée
Le bâtiment est construit en pierre de taille calcaire, à l'exception des allèges de fenêtres en brique. Les baies du rez-de-chaussée sont couvertes d'un arc segmentaire alors que celles des trois étages carrés sont rectangulaires. L'édifice est couvert d'un toit à longs pans, avec une croupe sur le pignon sud, en tuile mécanique.
Propriété privée
2017
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2017
Favereaux Raphaël
Dossier individuel