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Plateforme ouverte du patrimoine

Ligne ferroviaire Gisors-Pont-de-l'Arche (tronçon Lisors-Pîtres)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Voie ferrée

Titre courant

Ligne ferroviaire Gisors-Pont-de-l'Arche (tronçon Lisors-Pîtres)

Localisation

Localisation

Normandie ; Eure (27) ; Lisors

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bassin hydrographique de l'Andelle

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Andelle ; la Lieure (affluent de l'Andelle) ; le Fouillebroc (affluent de la Lieure)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1868

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (propriétaire) ; Administration des chemins de fer de l'État (propriétaire)

Description historique

La ligne de Gisors à Pont-de-l'Arche, qui dessert le Vexin normand, est concédée à titre éventuel le 23 août 1865 parle préfet du département de l'Eure, comme chemin de fer d'intérêt local, à la Compagnie du chemin de fer de Pont-de-l'Arche à Gisors, puis déclarée d'utilité publique le 9 juin 1866 rendant ainsi la concession définitive. Elle est ouverte le 29 décembre 1868 et fait lien entre deux lignes existantes : la ligne de Saint-Denis à Dieppe et la ligne de Paris au Havre. Il aura néanmoins fallu 6 ans de négociations pour lever les fonds nécessaires à sa mise en place et surtout l'impulsion du grand patron d'industrie Augustin Pouyer Quertier également député et maire de Fleury-sur-Andelle.Le 25 mai 1870, le Conseil Général de l'Eure donne son accord pour le rachat de la ligne par la Compagnie du chemin de fer d'Orléans, basée à Châlons-sur-Marne, qui souhaite constituer un réseau cohérent en Normandie. L'État rachète la ligne à la compagnie selon les termes d'une convention signée le 2 octobre 1891 entre le ministre des Travaux publics et le syndic de faillite de la compagnie. Cette convention est approuvée par une loi le 3 août 1892 qui reclasse la ligne dans le réseau d'intérêt général. Cette même loi concède à titre définitif la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Mais en raison des difficultés que connaît cette compagnie au début du XXe siècle, la ligne est rachetée par l'Administration des chemins de fer de l'État le 1er janvier 1909. Le tronçon Lisors-Pîtres, qui suit les vallées du Fouillebroc, de la basse Lieure et de la basse Andelle, va jouer un rôle crucial dans la poursuite du développement industriel de la partie sud du bassin hydrographique de l'Andelle où elle dessert les gares ou stations de Lisors, Ménesqueville, Charleval, Fleury-sur-Andelle, Radepont, Pont-Saint-Pierre, Romilly-sur-Andelle et Pîtres.Le tronçon Lisors-Pîtres est fermé au trafic de voyageurs entre Lisors et Charleval le 1er mars 1940 et le 9 avril 1956 entre Charleval et Pîtres. Aujourd'hui, ne subsiste sur ce tronçon qu'un trafic fret ponctuel permettant la desserte de la Sucrerie d'Etrépagny.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

La ligne de Gisors à Pont-de-l'Arche, est une ligne secondaire, à voie unique, de 53,3 km de longueur qui relie la ligne de Saint-Denis à Dieppe à la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre. Elle dessert le plateau agricole du Vexin normand et la partie aval très industrielle de la vallée de l’Andelle, où existent des raccordements avec les usines utilisant le plus fréquemment le fret ferroviaire telles que la fonderie du Manoir et l’usine de clôture en béton Fréret toutes deux établies sur la commune de Pîtres.Sur sa portion entre Lisors et Pîtres, qui suit les vallées du Fouillebroc, de la Lieure et de l’Andelle, elle compte 8 gares ou stations : celles de Lisors, Ménesqueville, Charleval, Fleury-sur-Andelle, Radepont, Pont-Saint-Pierre, Romilly-sur-Andelle et Pîtres.Toutes à l’exception de celle de Charleval sont de petites gares de 4e ou 5e classe, voire de simples haltes, construites par la Compagnie des chemins de fer de Pont-de-l’Arche à Gisors en 1866-67. Elles sont l’œuvre d’un architecte ou d’un ingénieur de la compagnie, restant souvent anonyme, qui propose un modèle type en fonction de l’importance de la gare. Elles sont conçues comme des bâtiments purement utilitaires : leur volume simple est associé à une architecture modeste de brique enduite dont les seuls éléments de décors sont également en brique (chaînages d’angle, encadrement des portes et fenêtres, bandeaux).Les gares de Pitres et de Romilly sont aujourd'hui détruites, les autres sont toujours désaffectées, comme celle de Lisors et de Ménesqueville, ou bien réutilisées en habitations.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2018

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Real Emmanuelle

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine

Voie ferrée au niveau de la gare de Fleury-sur-Andelle.
Voie ferrée au niveau de la gare de Fleury-sur-Andelle.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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