Scierie
Scierie Moens, actuellementscierie Chabé
Scierie Moens puis Chabé
Normandie ; Eure (27) ; Ménesqueville ; de Mortemer (route) 22
Bassin hydrographique de l'Andelle
Romilly-sur-Andelle
De Mortemer (route) 22
2018 A 868
En village
Atelier de fabrication ; pièce de séchage ; entrepôt industriel ; voie ferrée ; cheminée d'usine ; logement ; bureau ; transformateur
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Cette scierie est fondée au début du XXe siècle par la société J. Moens. Elle est implantée à proximité de la gare de Ménesqueville afin de profiter des infrastructures ferroviaires pour le transport des grumes. L'usine se compose d'ateliers de débitage et d'affutage équipés de machines-outils (scies mécaniques...) entraînées par une machine à vapeur, de halles de séchage et comprend une desserte ferroviaire privée. Après la Seconde Guerre mondiale, la scierie est reprise par la société anonyme Chabé qui a son siège social à Paris et qui va procéder à une importante extension du site au début des années 1950 : un pont roulant en béton servant à lever et transporter les grumes est installé entre la voie de chemin de fer privée qui dessert l'usine et une nouvelle halle de séchage à ossature en béton, de nouveaux ateliers sont construits en parpaing de béton ainsi que des bâtiments à usage de bureau et d'habitation et un transformateur électrique est mis en service. La scierie Chabé a fermé à la fin des années 1980 et depuis cette date l'usine est désaffectée et en partie détruite.
Brique ; béton ; parpaing de béton
Matériau synthétique en couverture ; ardoise
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans pignon couvert ; lanterneau ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Il ne subsiste de cette scierie qu’un seul des deux ateliers de débitage, la cheminée en brique qui atteste de l’utilisation de l’énergie thermique, un entrepôt industriel servant aussi d’espace de séchage des grumes, le transformateur électrique et le bureau implanté à l’entrée du site. Hormis ces deux derniers bâtiments, tous les autres sont à l’état de ruine.L’atelier de débitage encore en place consiste en un bâtiment en brique et charpente métallique de plan allongé (mesurant à l’origine près de 70 m de longueur), de type grande halle c’est à dire de plain-pied avec une importante hauteur sous toiture, celle-ci étant munie de lanterneau. Des nombreuses baies rectangulaires assurent l’éclairage naturel du bâtiment. Initialement, cet atelier ouvrait directement sur le raccordement ferroviaire de l’usine.
Vestiges ; mauvais état ; établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
2018
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine