Moulin à foulon ; filature ; usine de produit textile non tissé
Filature de laine ; usine de coton hydrophile
Remise ; logement
Moulin à foulon et filature de laine Lecomte puis usine de coton hydrophile Lecomte puis Barette et Spements puis usine de la société Parisforme, dit moulin Pouchet (5)
Normandie ; Eure (27) ; Romilly-sur-Andelle ; le Moulin Pouchet (chemin) 12
Bassin hydrographique de l'Andelle
Romilly-sur-Andelle
Le Moulin Pouchet
Le Moulin Pouchet (chemin) 12
2019 AD 79
En écart
L'Andelle (bief de dérivation)
Bief de dérivation ; atelier de fabrication ; logement
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1898
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source
Lecomte Nicolas (propriétaire ; commanditaire) ; Barette Henri (propriétaire ; commanditaire)
L'usine et son logement sont édifiés au début des années 1860 par Nicolas Lecomte. Cet industriel, élu maire de Romilly-sur-Andelle à plusieurs reprises (1857, 1881, 1893) est déjà à la tête plusieurs usines textiles dans la vallée de l'Andelle. Il exploite notamment en qualité de propriétaire ou locataire, en association, l'usine les Jumelles à Fleury-sur-Andelle et la filature Saint-Georges à Romilly-sur-Andelle ainsi qu'un foulon complété d'une filature de laine également établi au hameau du moulin Pouchet. Le site va connaître plusieurs usages concomitants ou successifs jusqu’aux années 1930 lorsque son activité textile est définitivement arrêtée. L'usine est en effet identifiée par les sources comme moulin à foulon, filature de laine puis fabrique de coton hydrophile. Pour faire mouvoir ses machines, elle utilise à la fois l’énergie hydraulique de la rivière et l’énergie thermique d’une machine à vapeur. Celle installée en 1866 par Nicolas Lecomte permet d’entraîner 10 400 broches grâce à sa puissance de 40 CV. La filature emploie alors 75 personnes. En 1890, Nicolas Lecomte, toujours propriétaire-exploitant du site, déclare posséder dans son usine cinq chaudières provenant du constructeur rouennais Renaux et Bonpain, ainsi que des appareils pour le chauffage de la salle des mélanges, de la carderie, du peignage et de la salle des métiers. En 1898, la filature est transformée en fabrique de coton hydrophile et de pansements antiseptiques. La production de l'établissement est médaillée lors des expositions universelles de paris de 1889 et 1900.L'usine de coton hydrophile est rachetée en 1907 par MM. Barette et Spements qui remplacent les deux roues hydrauliques existantes par une turbine, afin de compléter l’énergie thermique toujours utilisée. M. Barette a déjà racheté en 1896 les usines de Besle et de Repainville qui relevaient des Fonderies de Romilly. L'arrêt de la production de coton hydrophile durant l’entre-deux guerres signe la fin de l'activité textile de l'usine. L'usine est ensuite achetée par G. Laurence pour y développer sa société "Parisforme" (dont on ignore l'activité), comme l'indique le cartouche qui figure toujours sur son élévation sud. Elle est aujourd’hui utilisée comme remise.
Brique ; calcaire ; moellon
Ardoise
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans pignon couvert ; toit à longs pans croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place
Cette usine consiste en un bâtiment monobloc en brique de grande hauteur édifié de plain-pied avec un étage de comble servant d'espace de stockage. Le logement qui la complète est construit en brique et moellons de calcaire sur un étage et un étage de comble.
Établissement industriel désaffecté
Propriété d'une personne privée
2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
2019
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine