Hôtel de ville
Hôtel de ville et justice de paix
Aux grains
Hôtel de ville et justice de paix
Normandie ; Eure (27) ; Routot ; du Marché aux Bestiaux (anciennement) (place) ; du Général de Gaulle (place)
Pays du Roumois
Routot
Du Marché aux Bestiaux (anciennement) (place) ; du Général de Gaulle (place)
2009 AB 253
En village
Place du Marché aux Bestiaux
IA27004514
4e quart 19e siècle
1880 ; 1884
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
La première marie est installée au début du 19e siècle dans un bâtiment situé sur une parcelle située immédiatement à l'ouest du marché aux Bestiaux. C'est cet emplacement qui sera ultérieurement choisi pour ériger la mairie actuelle (cadastre napoléonien, parcelle C 38, bâtiment devenu le café Pavy en 1878). Vers 1830-1840, la municipalité s'installe pour quelques années dans un bâtiment plus prestigieux : le presbytère du 18e siècle situé au sud de l'église paroissiale. En janvier 1845 l’agent-voyer de l’arrondissement de Pont-Audemer visite un terrain et des bâtiments, dont l'ancien presbytère, que la mairie envisage d’acquérir pour les transformer en justice de paix, mairie, presbytère et écoles. Ce dernier rend un avis négatif qui entraine l'abandon des projets de style néoclassique successivement conçus par les architectes Baudard ou Dupuis.Faute de moyens, la municipalité se résout par ailleurs à abandonner l'idée d'un vaste bâtiment unique abritant halles, mairie, justice de paix, école et filles et de garçons. Les écoles sont bâties près de l'église au milieu du 19e siècle, la halle le sera sur la place du Marché aux Bestiaux. C'est également sur cette place que se porte finalement le choix de la municipalité de faire ériger la future mairie, dans l'axe de l'église paroissiale située à l'autre extrémité du bourg médiéval.Pour ne pas empiéter sur le marché, il est envisagé en 1866 d'exproprier plusieurs propriétaires d'immeubles et bâtiments situés à l'ouest de la place. L'opération mettra plus de 10 années à se réaliser. Finalement, le projet est lancé par voie de concours à la fin des années 1870. L'architecte Pommerais, associé à l'architecte rouennais Dauphiné, sont retenus (plans présentés en janvier 1879) et le 24 mai 1880, le maire de Routot, M. Laisné, peut poser la première pierre d'un bâtiment à usage d'hôtel de ville et de justice de paix.Le projet initial est sensiblement modifié par le rehaussement des combles, qui augmente le volume de toiture et renforce l'aspect imposant du bâtiment. L'installation d'une chaufferie et d'un calorifère, non prévus à l'origine, induisent une importante transformation de l'agencement du rez-de-chaussée dans lequel étaient prévus à l'origine le stockage des pompes et du fourgon à incendie.Le procès verbal de réception des travaux n'est signé que le 14 novembre 1884. Si l'horloge est installée, ni la date prévue (1878), ni la mention "mairie" ne seront jamais gravées au fronton.En 1889, le perron doit être entièrement refait, la pierre de Caumont initialement choisie ayant été fortement dégradée. L'architecte Cossard préconise une reconstruction en pierre de Vernon et dessine à cette occasion les éléments en fer forgé : la rambarde et le balcon du premier étage.
Brique ; pierre ; pierre de taille ; fer
Ardoise
Plan carré régulier
1 étage carré ; étage de comble ; sous-sol
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre
Édifice à cinq travées, travée centrale en avant-corps, entièrement réalisée en pierre de taille. Appareillage brique, chaînages et encadrements en pierre de taille. Toiture en fer de hache sur la travée centrale. L'éclairage des combles est obtenu au moyen d'oeils de bœufs percés sur les quatre faces. Balcon au 1er étage.Sous-sol : cellules homme et femme, corps de garde, bûcher, WC, débarras...Rez-de-chaussée : Justice de paix. Salle d'audience, bureau du commissaire de police, greffe, bureau du juge de paix, logement du concierge.1er étage : mairie. Salle des mariages, bureau du maire, vestibule, bureau du secrétaire, salle du conseil.
Style néo-classique
Propriété de la commune
2021
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
2021
Chéron Philippe ; Pottier Gaëlle
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine