Gendarmerie
Gendarmerie (détruite)
Normandie ; Eure (27) ; Routot ; de Pont-Audemer (anciennement) (rue ) ; départementale N° 24 bis (anciennement) (route) ; du Docteur Collignon (rue)
Pays du Roumois
Routot
De Pont-Audemer (anciennement) (rue ) ; départementale N° 24 bis (anciennement) (route) ; du Docteur Collignon (rue)
2009 AB 236
En village
Buanderie ; citerne ; jardin ; cellier
4e quart 19e siècle
1884
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Chef-Lieu de canton, Routot se doit d'accueillir une brigade de gendarmerie selon les termes de la loi de 1850. Au début des années 1880, la situation financière de la commune s'améliore. La municipalité dispose désormais des fonds permettant de construire une caserne sur un terrain lui appartenant. Un décret ministériel autorise officiellement le projet en avril 1882.Les plans et devis dressés en 1882 par l'architecte Dauphiné, sont repris par l'architecte rouennais Gouault qui modifie le parti d'origine en rejetant les bâtiments techniques dans la cour et non dans le prolongement de corps principal. La caserne est conçue pour accueillir une brigade de cinq gendarmes à pied. L'entrepreneur Depitre d'Igoville réalise l'intégralité des travaux pour 29 000 francs. Le 18 novembre 1884, le capitaine Paul Blanc signe le procès verbal d'installation de sa brigade, accompagné du bail de neuf ans passé avec la municipalité.La gendarmerie est détruite dans la seconde moitié du 20e siècle pour laisser place au nouveau bureau de Poste. La nouvelle gendarmerie, construite rue du Roumois est opérationnelle en 2017. Elle est officiellement inaugurée le 20 septembre 2019 et prend le nom de l'adjudant-chef Charles Poper (1906-2003), chef de la section locale "Routot" du maquis Surcouf.
Brique ; pierre ; pierre de taille ; métal
Ardoise
Plan régulier en H
1 étage carré ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre
Corps central à trois travées avec travée centrale en avant corps, couronnée par un fronton triangulaire. Deux pavillons latéraux avancés sur les façades principale et postérieure.Le bâtiment possède 10 chambres, réparties sur deux niveaux, ainsi que quatre cuisines. L'étage de comble est réservé aux usages techniques (sécheries, débarras). Un bureau, deux dépôts de sureté et une "chambre de discipline" sont aménagés en rez-de-chaussée. Des caves ont été créées sur l'ensemble de la surface du bâtiment.
Non précisées.
Détruit
Propriété de la commune
2021
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
2021
Chéron Philippe ; Pottier Gaëlle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine