Ferme de l'Angénieur

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme ; maison

Appellation d'usage

L'Angénieur

Titre courant

Ferme de l'Angénieur

Localisation

Normandie ; Eure (27) ; La Haye-Aubrée ; de la Coutume (rue ) 344 et 346

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays du Roumois

Canton

Routot

Lieu-dit

Angénieur (L')

Adresse de l'édifice

De la Coutume (rue ) 344 et 346

Références cadastrales

1826 A (2e feuille) 432 à 439 ; cadastre napoléonien ; 2019 ZI 193, 194, 195

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Maison ; écurie ; pressoir ; mare

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Sous l'Ancien Régime, le fief de L'Angénieur figurait parmi les principaux fiefs de la paroisse de La Haye-Aubrée aux côté des fiefs de Chopillard, de La Carrière et de L'Aigle. L'appellation « Angénieur » qui a donné son nom au lieu-dit et à la ferme qui s'y est établie désignait autrefois les fabricants de machines de guerre en bois.La construction du logis principal et de ses dépendances agricoles remonte probablement à la seconde moitié du 18e siècle. La maison du fermier est un ajout datant de la fin du 19e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; bois ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés croupe brisée ; toit à longs pans pignon couvert ; toit à longs pans croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur

Commentaire descriptif de l'édifice

Le corps de ferme a conservé son organisation traditionnelle en « cour masure ». La cour, maintenue en herbage, est entourée de talus plantés d'arbres de haut jet. Une mare et un reliquat de verger sont encore visibles. Plusieurs dépendances agricoles sont dispersées dans la cour, dont l'ancien pressoir, bâti en pan de bois sur un soubassement en pierre calcaire, qui a été séparé du corps de ferme pour être transformé en habitation. Le logis principal s'impose par sa taille et par la mise en œuvre de ses matériaux. La demeure, élevée sur un étage carré et un étage de comble à surcroît, est construite en brique orangée. Sa façade est divisée en cinq travées et possède une travée centrale plus large. Le comble à brisis est couvert en ardoise. Un autre logis, plus récent, peut-être destiné au fermier, est construit en rez-de-chaussée, surmonté d'un comble. Les murs sont maçonnés en brique industrielle avec un décor de croisillon en brique noire sur le pignon sud, également percé d'un oculus ou œil de bœuf. Des briques plus claires, jaunes ou peintes en blanc, sont utilisées pour l'entourage des baies. Le toit à longs pans est couvert d'ardoises. L'ancienne écurie est bâtie en pan de bois avec un galandage de brique. La couverture, autrefois en chaume, a été remplacé par des tôles ondulées.