Ferme
Coudray : ferme
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; La Croix-du-Perche
Parc naturel régional du Perche
Thiron-Gardais
Le Coudray
1814 B1 130, 131 ; 2013 ZH 29
Isolé
Étable ; toit à porcs ; grange ; puits ; four à pain
18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Attribution par source ; attribution par source
Chellet de Kerdréan Olivier Marie Auguste (commanditaire) ; Dulong de Rosnay Joseph (commanditaire)
En 1814, un seul bâtiment figure en plan sur le cadastre. Il semble dater du 18e siècle, comme tendent à le montrer les murs en pan de bois hourdés en terre et la pente de toit importante. Ce bâtiment (très certainement une ferme de type bloc à terre avec logis et dépendances sous le même toit) est converti en dépendance agricole en 1886 pour Olivier Marie Auguste Chellet de Kerdréan, probablement suite à la construction du nouveau logis au sud-est. Chellet de Kerdréan est propriétaire d’un vaste domaine agricole comprenant entre autre les fermes de La Pihourdière, des Charmois, et de Chevilleau. Il vend petit à petit son domaine à Joseph Dulong de Rosnay, propriétaire du château de Frazé. Vers 1910, ce dernier fait construire un nouveau bâtiment (une grange-étable) ainsi qu’un grand hangar au sud des bâtiments préexistants. La ferme reste en activité jusqu’en 1992. Elle est actuellement en cours de rénovation.
Silex ; moellon ; enduit ; terre ; pan de bois ; enduit
Tuile plate
Rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Toit à longs pans
Située dans la partie est de la commune, à quelques centaines de mètres du bourg, la ferme du Coudray comprend trois bâtiments et un hangar, répartis autour d’une cour ouverte.Le bâtiment le plus ancien, au nord, est en rez-de-chaussée. Il abrite l’ancien logis (converti par la suite en dépendance), une étable et un toit à porcs. Un four à pain est accessible depuis la cheminée du logis. Les murs sont en pan de bois hourdé en terre, reposant sur un solin maçonné en moellons de silex.Situé à l’est de la ferme, le second bâtiment abrite le logis. Une laiterie en appentis lui est accolée en façade postérieure au nord. En rez-de-chaussée, le bâtiment possède des murs en terre avec soubassement, maçonnés en moellons de silex.Au sud, la grange-étable est en rez-de-chaussée et à comble à surcroît. Les portes et fenêtres sont surmontées d’arc en plein cintre ou surbaissés. Les encadrements des ouvertures et les chaînages d’angle sont en brique ; les murs en moellons de silex couvert d’un enduit à pierre vue. Plus au sud se trouve le hangar sur poteaux de bois reposant sur des socles maçonnés en brique. Les toits sont à longs pans couverts en tuile plate.
Bon état
L’histoire assez bien connue de cette ferme, les dimensions importantes de la grange-étable et la diversité des matériaux mis en œuvre (moellons de silex, pan-de-bois, terre, brique) en font un édifice de premier ordre à l’échelle communale. La grange-étable est à mettre en relation avec le bâtiment principal de la ferme des Charmois et la bergerie de Chevilleau : caractéristiques architecturales similaires (mise en œuvre du silex, ouverture en brique, dimensions importantes), même époque de construction (vers 1910), même commanditaire (Dulong de Rosnay) et très probablement même maître d’œuvre (inconnu).
Propriété privée
2013
(c) Parc naturel régional du Perche ; (c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général
2013
Maillard Florent ; Casses Laetitia
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06