Église paroissiale
Saint Aubin
Ruine
Petit Champrond : église paroissiale Saint-Aubin, actuellement ruine
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; Champrond-en-Perchet
: Communauté de communes du Perche
Parc naturel régional du Perche
Nogent-le-Rotrou
Le Petit Champrond
1811 C1 ; 1987 C 68
Isolé
12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle
Selon Jousset de Bellême, cette ancienne église paroissiale serait de base romane, du 11e ou 12e siècle comme l'attesteraient les petites baies en plein cintre et les restes de polychromie mis au jour lors de la démolition partielle de l'édifice. Au 15e ou au 16e siècle, l'église est agrandie par l'adjonction du choeur, probablement commanditée par les seigneurs de Brunelles ou de Champrond - en témoignaient des armoiries portées sur l'une des poutres de l'édifice, aujourd'hui disparues. En 1803, la paroisse de Champrond-en-Perchet est rattachée à celle de Brunelles, laissant l'église sans usage. A partir de 1830, elle est désaffectée et tombe en ruine. Vendue aux enchères en 1833 par la fabrique de Brunelles, les habitants de Champrond l'achètent 500 francs au moyen d'une souscription volontaire avec l'intention d'en faire don à la commune pour la restaurer et y dire la messe deux ou trois fois par an. Faute de moyens financiers, l'édifice est finalement vendu à Jousset de Bellême, le 27 août 1907. Il la décrit comme une ruine sauvée, selon lui, par la présence de trois imposantes poutres soutenant la voûte en bois. Il explique qu'un "lavabo Renaissance" de l'église a été remployé au château de Saint-Jean. De nos jours, le bâtiment est à l'état de vestiges. Il a servi de "carrière" et plusieurs encadrements de baies ont été arrachés (dont l'arc brisé de la porte ouest).
Calcaire ; grès ; enduit ; moellon
Plan allongé
1 vaisseau
¶De plan allongé, l'ancienne église paroissiale se situe aux abords d'un chemin communal. Elle comprend une nef unique, terminée par un chevet à trois pans. Quatre baies en arc brisé (deux au sud, deux au nord) et un oculus éclairaient la nef, accessible par à l'ouest par une porte en arc brisé. Le choeur était éclairé par trois baies en arc brisé, et accessible de l'extérieur par une porte chanfreinée à linteau droit. Six contreforts soutiennent toujours les vestiges. D'après les descriptions anciennes, une voûte en berceau surmontait l'édifice.¶¶Les murs sont en moellons de calcaire couverts d'un enduit à pierre vue ; les encadrements des baies (ceux qui subsistent), les chaînages d'angle et les contreforts sont en pierre de taille de calcaire. Le toit (entièrement détruit) était à longs pans et à croupe, couvert en tuile plate.
Vestiges ; menacé
La municipalité a acquis le terrain en 2010 et projette de stabiliser les ruines de l'édifice pour le rendre visible.
Propriété de la commune
2008
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Parc naturel régional du Perche
2008
Casses Laetitia ; Maillard Florent
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06