Enceinte
Enceinte
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; Nogent-le-Rotrou ; du Château (rue)
Nogent-le-Rotrou
Nogent-le-Rotrou
Du Château (rue)
En ville
11e siècle (?) ; 1ère moitié 13e siècle (?)
2e moitié 15e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; datation par dendrochronologie
Attribution par analyse stylistique
Thomas 1er (?, commanditaire)
L’utilisation d’opus spicatum sur les maçonneries de la courtine est et (de manière plus éparse) sur le front ouest, permet de fixer l’édification de l’enceinte au 11e siècle. Sept tours viennent flanquer les courtines durant le premier quart du 13e siècle, ce qui fait de Thomas du Perche son commanditaire. La datation est basée sur l’utilisation du plan en fer à cheval ou semi-circulaire, associé à des archères à rames. Le château est démoli en 1357, puis incendié entre 1428 et 1449. Le site est reconstruit à partir de 1460. Le châtelet est alors relevé et intégré au logis dit des demoiselles d’Armagnac. En 1641 la tour de Brunelles est utilisée comme prison. Cette dernière est détruite en 1826. La même année, la tour de Montdoucet est éventrée et le chemin de ronde détruit. La courtine et le châtelet sont restaurés entre 1885 et 1900. La tour de Montdoucet fait l’objet de nouvelles restaurations, en 1961 et en 1977. La courtine attenante est étayée en 2008.
Calcaire ; moyen appareil ; silex ; moellon ; calcaire ; moellon
L’enceinte se développe selon un plan circulaire irrégulier, d’environ 90 m de diamètre. Elle est composée d’une tour maîtresse rectangulaire et de sept tours, dont le plan varie du demi-cercle au fer à cheval. Les flanquements sont limités à la partie est, le flanc ouest étant uniquement défendu par ses courtines. Les tours sont accessibles depuis la cour et par un chemin de ronde continu. Ce dernier est cependant interrompu par la tour maîtresse. Les tours sont toutes composées d’au moins deux niveaux d’élévation, dressées sur une base talutée. Deux d’entre elles comportent des culs-de-basse-fosse. L’espace interne est défendu par des archères à rames au premier niveau d’élévation, redoublé par des archères simples pour les niveaux supérieurs. Les meurtrières rayonnent par séries de trois et sont disposées en quinconce, d’un niveau sur l’autre. Le châtelet, qui marque l’entrée du château, comporte encore les vestiges des butoirs d’un pont-levis et d’une herse. Les courtines sont construites en moellons de calcaire et de silex. Quelques assises en opus spicatum sont encore visibles sur les courtines est et ouest. Les tours sont édifiées dans un moyen appareil de pierre calcaire.
inscrit MH
Tours ; châtelet ; murs d'enceinte ; cour intérieure ; bâtiment du 17s ; puits ; fossés (sauf façades et toitures classées) : inscription par arrêté du 13 janvier 1950.
Courtine ; tour
2015
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général
2013
Rozier Hadrien
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06