Ferme
Flohorie : ferme
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; Frazé
Parc naturel régional du Perche
Brou
Flohorie (La)
1813 B2 246, 248, 252 ; 2016 B2 124
Isolé
Écurie ; laiterie ; grange ; remise ; étable
17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
2e quart 20e siècle
Thiroux de Gervilliers Alexandre
La Flohorie est une ancienne seigneurie, attestée dès 1403. Elle est achetée le 11 mai 1490 par Florentin Girard, seigneur de Barenton, qui avait fait l'acquisition le 13 juillet 1486 de la seigneurie de Frazé. Jusqu'à la Révolution, la Flohorie restera attachée à la seigneurie de Frazé. Des bâtiments figurant sur le plan des seigneuries de Frazé, La Ferrière, Le Châtellier et La Flohorie (datant du troisième quart du 18e siècle et dressé pour Louis Lazare Thiroux d'Arconville, conseiller du roi et président du parlement), il ne subsiste que l'aile nord de la grange. Celle-ci semble dater du 17e siècle, elle a été augmentée d'un nouveau corps de bâtiment en retour d'équerre au sud-ouest en 1816 (date portée sur le linteau en bois de la porte charretière, accompagnée des initiales "VA" non identifiées). Les autres bâtiments, encore présents en 1813 sur le plan cadastral, ont été détruits probablement au milieu du 19e siècle, époque à laquelle la ferme est donc partiellement reconstruite, comme en témoigne une mention des matrices cadastrales indiquant la destruction en 1860 puis la reconstruction en 1861 d'une "maison" pour Alexandre Thiroux de Gervilliers. Dès lors, La Flohorie devient l'une des plus importantes ferme de la commune. En 1898, elle est vendue à Jean Pierre Victorien Tricheux, bourgeois vivant à Paris. La ferme est modernisée au second quart du 20e siècle : modification des ouvertures du bâtiment secondaire, aménagement des étables, modification des toitures dans le style néo-régionaliste normand (demi-croupe et débord de toit).
Silex ; moellon ; enduit ; torchis ; pan de bois
Tuile plate
Rez-de-chaussée
Toit à longs pans demi-croupe
La ferme se situe à moins d'un kilomètre au nord-est du bourg. De plan en O, elle comprend quatre bâtiments répartis autour d'une cour ouverte :- Placé au nord de la ferme, le bâtiment principal abrite le logis (salle et deux chambres), deux écuries, ainsi qu'une cave et une laiterie en appentis au nord. En rez-de-chaussée surmonté d'un comble à usage de grenier, il possède des ouvertures quadrangulaires aux encadrements en brique et des murs maçonnés en moellons de silex et, de manière sporadique, de grison, couverts d'une enduit à pierre vue (sauf pour la façade principale en enduit plein).- A l'ouest, le bâtiment secondaire abrite les étables et une remise.- A l'est se trouve la grange. Construite en pan de bois reposant sur un solin maçonné en moellon de silex, elle comprend deux ailes perpendiculaires. Sa charpente, à fermes à poinçon long, repose sur des poteaux en bois. Deux portes charretières en auvent couvert d'un toit à longs pans et à demi-croupe permettent d'y accéder.- Au sud se trouvait à l'entrée de la ferme, la maison de gardien à l'état de ruine.Les toits sont à longs pans et à demi-croupe couverts en tuiles plate.
Bon état ; inégal suivant les parties
Atypique pour le Perche, la grange dispose de ouvertures en auvent. Dites "à porteau", ce type de grange est beaucoup plus courante vers le sud-est, notamment dans le Berry.
Propriété privée
2016
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Parc naturel régional du Perche
2016
Maillard Florent
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06