Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineGrand Prainville : manoir
Grand Prainville : manoir






Référence de la notice
IA28000619
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 mars 2019
Date de dernière modification de la notice
13 mai 2020
Rédacteur de la notice
Maillard Florent
Mentions légales
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Parc naturel régional du Perche
Désignation de l'édifice
Titre courant
Grand Prainville : manoir
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
manoir
Destination actuelle de l'édifice
demeure
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; Saint-Jean-Pierre-Fixte ; Le Grand Prainville
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Parc naturel régional du Perche
Canton
Nogent-le-Rotrou
Lieu-dit
Le Grand Prainville
Références cadastrales
1811 B 136, 138 ; 2018 OB 102
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
écurie ; sellerie ; logement ; grange
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1485 ; 1913
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par source
Description historique
La seigneurie du Grand Prainville dépendait de la châtellenie de Montdoucet. D’après Philippe Siguret, le manoir a été construit vers 1485 pour Patrice de Boisguyon, écuyer, fils cadet de Philippe de Boisguyon, seigneur de Montdoucet. De cette époque remontent le logis seigneurial (à étage), ainsi que la tour d’escalier hors-œuvre. Les Boisguyon restent seigneurs de Prainville jusqu’en 1751, date du rachat de la seigneurie par Louis François de Savary, ancien capitaine des carabiniers, chevalier non profès de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En 1811 – date du premier plan cadastral –, Le Grand Prainville compte quatre bâtiments : le logis manorial et la ferme (un bâtiment principal avec logis du fermier et deux bâtiments secondaires, des dépendances). L’ensemble appartient à des propriétaires successifs qui baillent à ferme à des locataires successifs, jusqu’à ce que Louis Pelletier, propriétaire cultivateur, l’acquière en 1862, exploite et habite la ferme. En 1907, le baron Henri Jean Guillier de Souancé se porte acquéreur du Grand Prainville. Il fait construire ex-nihilo la Ferme de Prainville, à 500 m au nord du Grand Prainville en 1911. Jusqu’à la veille de la première Guerre Mondiale, il fait détruire l’ancien bâtiment principal de la ferme et reconstruire in situ les deux dépendances qu’il transforme en grange pour le bâtiment sud et maison du jardinier, écurie et sellerie. Il fait également construire une aile en retour d’équerre au sud-ouest du logis manorial. Il fait aussi restaurer la façade principale du manoir : restitution des baies à meneau et à traverse, création de trois lucarnes complétant les trois travées d’ouvertures. L’ensemble reçoit un décor inspiré du registre néo-gothique : sculptures d’animaux fantastiques ornant les crossettes des rampants, et fleurons couronnant les pignons découverts.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire (?) ; moellon ; enduit ; silex ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile plate
Description de l'élévation intérieure
étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; toit en pavillon ; flèche polygonale
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis ; escalier demi-hors-oeuvre
Commentaire descriptif de l'édifice
Le manoir du Grand Prainville se situe à l’extrémité sud du territoire communal. L’ensemble comprend 3 bâtiments :- Le logis manorial, placé à l’est de l’ensemble, possède deux ailes. L’aile principale s’élève sur deux niveaux habitables : rez-de-chaussée surélevé (sur cave) et étage carré (surmonté d’un comble). Orientée à l’est, sa façade principale est flanquée d’une tour d’escalier hors-œuvre contenant un escalier à vis en pierre de taille calcaire, desservant les quatre niveaux d’élévation. L’accès se fait via cette tour, par la porte en anse de panier de style gothique flamboyant (surmontée d’une accolade couronnée d’un fleuron et encadrée de pinacles). Le rez-de-chaussée surélevé contient probablement une salle de réception et la cuisine, l’étage des chambres (intérieur non vu). Les pièces sont éclairées par des fenêtres à meneau et à traverse formant trois travées d’ouvertures complétées en partie supérieure par des lucarnes à pignon découvert, rampants et crossettes sculptées d’animaux fantastiques et fleuron (même traitement pour la tour d’escalier percée de trois ouvertures : deux demi-croisées et une lucarne en demi-croisée). En retour d’équerre au sud-ouest, se trouve un premier corps de bâtiment à étage. A l’angle des deux ailes est placée une tour carrée demi-hors-œuvre, contenant un escalier (non vu). Dans le prolongement du premier corps de bâtiment se trouve un second corps en rez-de-chaussée (fonction indéterminée).- Au nord-ouest de l’ensemble, se trouve un bâtiment en rez-de-chaussée abritant sous un même toit le logement du jardinier, les écuries et la sellerie. Si les chaînages d’angle et les rampants sculptés sont en pierre de taille calcaire, les encadrements d’ouvertures sont en brique avec linteau en bois.- En alignement au sud de ce dernier, se situe la grange.Les murs sont probablement en moellon de calcaire et de silex couvert d’un enduit plein. Les encadrements d’ouvertures sont en pierre de taille calcaire, à l’exception du bâtiment nord-ouest (ouvertures en brique, même matériaux utilisé pour la construction des souches de cheminées). Les toits à longs pans, en flèche polygonale (tour hors-œuvre octogonale), en pavillon (tour demi-hors-œuvre carrée) sont couverts en tuile plate.
Date de l'enquête ou du récolement
2018
Statut juridique, intérêt, protection et label
Observation concernant la protection de l'édifice
Le baron Henri Jean Guillier de Souancé marque de son empreinte le Grand Prainville au cours du premier quart du 20e siècle. Du « typique » manoir percheron (logis manorial et trois bâtiments d’exploitation agricole), il fait une vaste demeure en transférant la ferme 500 mètres au nord (construction de la Ferme de Prainville en 1911), en transformant les anciennes dépendances agricoles en communs, en construisant une aile sud-ouest au logis manorial et surtout, en redonnant une allure gothique à l’ensemble : profusions de pignons découverts à rampant sculpté, de lucarnes, de sculptures d’animaux fantastiques en crossette, de fleurons.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2018
Mentions légales
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Parc naturel régional du Perche
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA28000619
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
14 mars 2019
Date de dernière modification de la notice
13 mai 2020
Rédacteur de la notice
Maillard Florent
Mentions légales
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Parc naturel régional du Perche
Contactez-nousEnvoyer un courriel