Église ; chapelle
Les églises et chapelles sur la commune de Quimperlé
Bretagne ; Finistère (29) ; Quimperlé
Quimperlé
5185 bâti INSEE ; 24 repérées ; 7 étudiées
11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Sur un total de vingt-quatre édifices religieux repérés sur le territoire communal, quatre églises (Saint-Colomban, Sainte-Croix, Notre-Dame et Saint-Michel, Saint Théa) et deux chapelles (Saint-Laurent, Saint-David) ont été étudiées dans un dossier individuel. Trois chapelles ont été traitées en tant que parties constituantes d´un édifice étudié (Saint-Eutrope de l´hôpital Frémeur, Notre-Dame d´ursulines, Saint-Louis de Keransquer, Notre-Dame de Kerbertrand). Douze édifices religieux ont disparu et parmi eux, quatre chapelles qui dépendaient respectivement de l´ancienne abbaye Sainte-Croix (chapelle Saint-Gurthiern), de l´ancienne abbaye de dominicains (chapelle Saint-Jacques), de l´ancien couvent de capucins et du château du Lézardeau. Parmi les autres édifices disparus, quelques-uns présentaient un intérêt architectural certain comme, par exemple, l´ancienne église paroissiale Saint-Michel, sans doute du 14e siècle et détruite en 1772 ; d´après Ogée, « les cintres hardis, les belles arcades, les colonnes, la tourelle octogone surtout, parfaitement exécutée en pierres de taille, annonçaient un monument important et une grande antiquité ». D´autres figurent encore sur le cadastre de 1825, à l´instar de la chapelle Saint-Yves située à la sortie ouest de la ville ou encore la chapelle Notre-Dame, au faubourg du Gorréquer, construite au 17e siècle et détruite vers 1970. Ayant disparus avant la fin du 18e siècle, sept édifices, sans doute de dimensions modestes, n´ont pas pu être localisés avec certitude (Saint-Nicolas, Sainte-Catherine, Trélivalaire, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame de Bonne Nouvelle, Notre-Dame de Lorette à Lothéa, Saint-Yhuel). La chapelle Saint-Sébastien s´élevait dans l´actuelle rue Dom Morice. La concentration d´édifices religieux est particulièrement élevée en milieu urbain, aussi bien en haute qu´en basse ville, plus parsemée dans les faubourgs et le long des principales voies de communication, alors qu´elle est faible en milieu rural. La présence de quatre édifices religieux et d´un cimetière sur une seule place urbaine (Saint-Michel), qualifiée au 17e siècle de « montagne de prestres », est exceptionnelle.
2001
(c) Inventaire général
2003
Douard Christel
Dossier collectif
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