Maison
Maison de l'abbé du Lescoët
Magasin de commerce ; logement
Maison, 8 rue Brémond d'Ars (Quimperlé)
Bretagne ; Finistère (29) ; Quimperlé ; 8 rue Brémond d'Ars
Quimperlé
Quimperlé
Brémond d'Ars (rue) 8
1824 F 63 ; 1996 AR 300
En ville
2e moitié 16e siècle
1553 ; 1554
Datation par dendrochronologie ; datation par dendrochronologie
Maison du 16e siècle remaniée. Appartient au 17e siècle aux Coëtnours, puis aux Briant au 18e siècle, notamment à Joseph Briant du Lescoët, prêtre. Ouvertures de l'élévation sur rue modifiées. Devanture du rez-de-chaussée transformée après 1920.[Christel Douard, enquête topographique, 2001]L'étude dendrochronologique de 2021 indique un abattage des arbres à l'automne/hiver 1553-1554 et durant l'année 1554. Cet édifice est donc postérieur d'un demi-siècle aux numéros 10 et 12, respectivement datés de 1489-1500 et 1505-1506 par dendrochronologie également.[Fanny Gosselin, enquête thématique ""Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois en Bretagne"", 2023]
Pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; enduit
Ardoise
Sous-sol ; 2 étages carrés
Toit à longs pans
Elévation sur rue en pan de bois, avec toit à longs pans remplaçant le toit à croupe d'origine. Intérieur non vu. Maison à encorbellement sur solives. En front de parcelle. Logis à mur pignon sur rue/en profondeur. Plan allongé. Logis à deux pièces par étage. Cheminée sur gouttereau.[Christel Douard, enquête topographique, 2001]Cette maison à rive sur rue présente une façade d'un peu plus de cinq mètres de large en encorbellement sur solives (cf. Annexe - Diagnostic sanitaire). Les remaniements du rez-de-chaussée commercial ont conduit à la suppression des poteaux qui soutenaient la sablière et la disparition des trois travées dont une grande et deux petites. L'escalier en vis d'origine a disparu mais on devine sa trace dans la cave par un arrondi du mur mitoyen nord, à peu près au milieu du bâtiment. Le mur mitoyen sud inclus deux cheminées au rez-de-chaussée, dont l'une ne conserve qu'un piédroit. Du côté nord, le mur comporte un vaisselier (rez-de-chaussée) et deux cheminées (2e étage). Le contreventement de l'ossature principale est assurée au premier étage par une croix de Saint-André sur l'intégralité de la hauteur du niveau, de part et d'autre de la façade, et par des poteaux verticaux au second. L'agrandissement des baies supprime les anciennes claires-voies. Des mortaises orphelines suggèrent des lisses hautes et basses à l'image des maisons voisines, encadrant probablement quatre ouvertures par niveau.Le décor extérieur porte sur les entretoises et les poteaux principaux. Au rez-de-chaussée et au premier, les entretoises sont chanfreinées et moulurées, avec des congés simples ; au second, elles ne comportent pas de moulures. Les poteaux des deux étages sont ornés de consoles baguées qui se prolongent par des pinacles sur environ 3/4 de la hauteur des poteaux de rive et sur la moitié pour les poteaux centraux (juste avant la lisse basse, au 2e étage).Le faîtage est parallèle à la rue. La façade arrière donne sur une cour et a été partiellement détruite puis reculée et reconstruite.[Fanny Gosselin, enquête thématique ""Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois en Bretagne"", 2023]
Restauré ; remanié
inscrit MH
À signaler
L'édifice fait partie d'un ensemble de trois maisons aux façades sur rue en pan de bois qui, suite aux mesures de protection, ont échappé au projet d'alignement.
Propriété privée
2001
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
2003 ; 2023
Douard Christel ; Gosselin Fanny
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35