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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison, 12 rue Brémond d'Ars (Quimperlé)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Appellation d'usage

Maison Bodélio (ou Mondet)

Destination actuelle de l'édifice

Café ; logement

Titre courant

Maison, 12 rue Brémond d'Ars (Quimperlé)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Finistère (29) ; Quimperlé ; 12 rue Brémond d'Ars

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Quimperlé

Canton

Quimperlé

Adresse de l'édifice

Brémond d'Ars (rue) 12

Références cadastrales

1824 F 61 ; 1996 AR 298

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1505 ; 1506

Commentaires concernant la datation

Datation par dendrochronologie ; datation par dendrochronologie

Description historique

Maison bâtie dans la première moitié du 16e siècle, un peu avant celle, mitoyenne, au sud. Appentis latéral donnant sur la venelle à l'est peut-être rajouté au 17e siècle. Les Coëtnours, notables de la ville, la vendent en 1647. Au 18e siècle, la famille Bodélio, puis le fabricant de chandelles François Mondet - il construit son atelier dans le jardin - en sont les propriétaires. L'appentis latéral ouest, avec pignon sur rue, remplace une construction en pan de bois qui figure sur une gravure de 1841. Distributions intérieures remaniées à plusieurs époques. Ouvertures de l'élévation sur rue et devanture modifiées depuis le milieu du 19e siècle.[Christel Douard, enquête topographique, 2001]Les prélèvements réalisés sur les planchers du rez-de-chaussée, du premier et deuxième étage ainsi que dans la charpente de comble, indiquent une mise en œuvre homogène, avec abattage des arbres à l'automne-hiver 1505-1506 (étude dendrochronologique - 2021).[Fanny Gosselin, enquête thématique ""Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois en Bretagne, 2023]

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; noue ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier en vis sans jour, en charpente, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Elévation sur rue en pan de bois, avec toit à croupe. Elévations latérale et postérieure en moellons de pierre couverts d'enduit. Cave sous le corps principal avec soupiraux donnant sur la rue et petit escalier droit en pierre donnant accès à la cour. Tour d'escalier et partie postérieure du logis couvertes de toits à longs pans. Escalier principal en vis sans jour en bois, à l'exception de la partie comprise entre le sous-sol et le rez-de-chaussée, en pierre. Rez-de-chaussée à l'origine divisé en deux pièces séparées par une cloison ; l'ancienne fenêtre à coussiège a été bouchée lors de la construction de la maison voisine au sud. Latrines aménagées au second niveau dans l'épaisseur du mur de la cage d'escalier.[Christel Douard, enquête topographique, 2001]Cette maison fait partie d'un ensemble homogène avec les numéro 8 et 10 rue Brémond d'Ars. Initialement à l'angle d'une venelle, elle possède une tour d'escalier hors-œuvre sur son gouttereau nord, éclairée par des fenêtres en granite à encadrement chanfreiné. L'escalier en vis est sur noyau de bois reposant sur des degrés en pierre au sous-sol. Deux portes à linteau en accolade lui donnent accès, ce qui suggère un cloisonnement de l'espace en deux pièces distinctes : une boutique ouverte sur la rue et une salle arrière pourvue d'une cheminée et d'un vaisselier insérés dans le mur mitoyen sud. Une troisième porte à linteau en accolade s'ouvre dans le mur nord et donne accès à une petite pièce. On retrouve la partition au premier étage avec une cheminée sud du 19e siècle pour la pièce sur rue et une cheminée nord pour l'autre. La petite pièce, indépendante, possède sa propre porte sur l'escalier et une fenêtre qui donne sur la façade arrière. Au second, l'escalier dessert l'espace principal par une seule porte. Il donne également sur la chambre indépendante et des latrines. On retrouve une cheminée au nord à l'aplomb de celle du premier étage. La façade ouest, qui donne sur la rue principale, est en pan de bois en encorbellement sur solives. Les poteaux qui divisaient le rez-de-chaussée en trois parties ont disparu. Restent les entretoises, avec chanfrein mouluré et congés. Les étages sont divisés en quatre travées par les poteaux principaux sur lesquels reposent les solives d'encorbellement. Les liaisons poteaux-solives sont renforcées par des pigeâtres à décor bagué. La travée de gauche, lorsqu'on se trouve face à la maison, est très étroite. Elle semble avoir été ouverte d'une baie au premier étage et comporte une écharpe de contreventement au second. Au premier étage, une lisse basse servant d'appui de fenêtre courait sur toute la longueur de la façade, soutenue par des culots moulurés au niveau des principaux poteaux et dont il reste aujourd'hui les deux extrêmes. La présence d'entailles dans les bois indique l'emplacement des anciennes baies qui formaient un alignement de petites ouvertures (potentiellement sept fenêtres). On note le soin apporté aux congés sculptés des entretoises du premier étage ainsi qu'aux moulures des pigeâtres. Les entretoises du second étage sont semblables à celles du rez-de-chaussée et les pigeâtres ont un dessin plus frustre. Ce niveau, contreventé par une simple écharpe de chaque côté, conserve l'appui de fenêtre saillant. Il existait probablement cinq petites ouvertures, centrées au regard de la largeur de la façade et non des travées définies par les poteaux. Le diagnostic sanitaire finalisé en 2022 (cf. annexe) permet de repérer un changement du solivage du plancher haut du R+1 car les poutres portes des entailles orphelines. L'assemblage entre poutres et solives est à mi-bois. Dans les combles, on note la présence d'un poinçon octogonal de 24 cm de diamètre au niveau de la jonction des différents pans de toiture. L'angle vacant entre la tour d'escalier et la façade sur rue est d'abord comblé par une construction en pan de bois avant d'être remplacé par un édifice maçonné communicant avec le numéro 12.[Fanny Gosselin, enquête thématique ""Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois en Bretagne, 2023]

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Façade et toiture sur rue.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

L'édifice fait partie d'un ensemble de trois maisons aux façades sur rue en pan de bois qui, suite aux mesures de protection, ont échappé au projet d'alignement.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2003 ; 2023

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Douard Christel ; Gosselin Fanny

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

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Elévation ouest sur rue
Elévation ouest sur rue
(c) Inventaire général, ADAGP
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Façade en pan de bois en encorbellement sur solives donnant sur la rue principale.
Façade en pan de bois en encorbellement sur solives donnant sur la rue principale.
(c) Région Bretagne
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Vue de situation est
Vue de situation est
© Inventaire général, ADAGP
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Escalier, détail de la vis
Escalier, détail de la vis
© Inventaire général, ADAGP
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Rez-de-chaussée, schéma de distribution
Rez-de-chaussée, schéma de distribution
© Inventaire général, ADAGP
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